Au-delà de gains territoriaux qu'il sait difficiles à acquérir, Khosro espère surtout renflouer les caisses de son empire[58]. Là encore, les deux armées se neutralisent[64]. En outre, l'appel est désormais traité par une cour de douze juges sacrés, siégeant de manière permanente. Justinien se donne lui-même comme surnom d'empereur philoktistès (qui aime construire), symbolisant sa propension à développer des édifices de toute sorte, que ce soit sur le plan militaire au travers de son œuvre de fortification du territoire de l'Empire, sur le plan religieux comme reflet de sa foi, ou pour embellir Constantinople[266],[267]. Bélisaire pénètre sans résistance dans Rome le 9 décembre 536. La conscience religieuse de Justinien est très élevée. Plus encore, il a nourri une légende dans laquelle le général souffre de l'ingratitude d'un empereur qui lui doit la plupart de ses succès mais finit par le congédier, le privant de sa richesse et de ses titres et le condamnant de fait à mourir dans le dénuement le plus total. En dépit des travaux de codification déjà menés (le Code théodosien remonte à moins d'un siècle), de nombreuses constitutions impériales coexistent, sans toujours être cohérentes les unes avec les autres. Avec les Sassanides, l'année 529 n'est marquée par aucune campagne militaire d'envergure, si ce n'est la révolte des Samaritains réprimée par les Ghassanides, un peuple arabe allié des Byzantins. Il vient d'une famille assez modeste de culture romaine. D'autres historiens, comme Évagre le Scholastique, Jean d'Éphèse ou Zacharie le Rhéteur, apportent des informations complémentaires, mais leurs œuvres ne subsistent parfois que partiellement[12]. Il fait de sa capitale, Constantinople, un haut lieu de la chrétienté. Cette conquête est souvent menacée par d'autres rois, notamment les rois ostrogoths, mais Justinien parvient à garder le contrôle de l'Italie pendant tout son règne. La région de Carthage est tombée aux mains des Vandales au début du Ve siècle, qui se sont toujours montrés hostiles à l'Empire romain, rejetant la souveraineté impériale, même nominale et allant jusqu'à mettre Rome à sac en 455[83]. Si Amalasonte, qui assure la régence après la mort de Théodoric, tente de maintenir de bonnes relations avec Justinien, soutenant ce dernier dans sa lutte contre les Vandales, cette politique suscite des protestations parmi les Goths et, après son mariage avec Amalasonte, Théodat ne tarde pas à l'emprisonner puis à l'exécuter. À partir de 695, année de la première déposition de Justinien II, l’Empire byzantin connut deux décennies de crises caractérisées par la succession de plusieurs empereurs. Sa piété le conduit à favoriser le développement d'édifices religieux comme le monastère Sainte-Catherine du Sinaï, qui sert à la fois de lieu spirituel mais aussi de forteresse. Le règne de Justin Ier préfigure par certains aspects celui de son neveu. Théodoric le Grand se fait alors nommer roi d'Italie et est reconnu comme rex gloriosissimus et régent d'Italie par l'empereur Anastase Ier. C'est lui qui légalise le contrôle des évêques sur les autorités civiles locales, démontrant ainsi son emprise sur le clergé, dont les membres sont considérés comme des fonctionnaires de l'empereur[231]. De même, Jean de Cappadoce se montre un préfet du prétoire zélé et efficace[32]. C'est le cas de l'Afrique. L'affirmation du pouvoir impérial est symbolisé par la disparition du consulat. ne sont mises en œuvre qu'après son arrivée au pouvoir démontre qu'il ne dispose pas d'une liberté d'action totale à l'époque du règne de son oncle[21]. En face, c'est le général Ammatas, le frère de Gélimer qui défend la cité car le roi vandale est toujours en campagne. Mais les guerres ont été très coûteuses. Justinien envoie alors une armée conduite par plusieurs généraux de renom, dont Narsès, mais elle est vaincue. Le règne de Justinien marque le passage de l'Empire romain à l'Empire byzantin à l'est de la mer Méditerranée. Didier, roi des Lombards, avait enlevé 2 provinces au pape. Parmi les principales cités italiennes, seule Ravenne conserve son importance. Surtout, il renforce les moyens d'action de l'empereur, au détriment de la capacité d'influence de l'aristocratie. En outre, le rôle du préfet du prétoire d'Orient est renforcé. Les réalisations de Justinien inspirent aussi certaines créations, notamment à propos de la reconquête de Rome. Le rôle de Justinien y est alors plus secondaire, sujet des ambitions et du charme de sa femme. C'est le cas d'Antioche, plusieurs fois en partie détruite puis reconstruite. En l'occurrence, deux des condamnés à mort ne peuvent être exécutés car la corde à laquelle ils doivent être pendus se rompt deux fois. Il lègue à ses successeurs un Empire trop grand pour les ressources qu'il lui reste[288]. Enfin, l'opéra n'est pas en reste. Q1 : Quels symboles et objets indiquent que Justinien est un empereur chrétien ?(DOC. Dans tout l’Empire, Justinien finance la construction de villes, de ponts, de thermes et de routes. Paul Lemerle qualifie ainsi le siècle de Justinien d'« erreur aux proportions grandioses », ce qui dénote l'ambivalence de cette période. De surcroît, Justinien doit mobiliser le gros de ses forces face aux Sassanides et les effectifs dans la région ne sont guère suffisants pour tenir toute la péninsule[119]. Dans le film muet italien Théodora (1921), de Leopoldo Carlucci, l'empereur est incarné par l'acteur Ferruccio Biancini. En 542, l'armée byzantine est vaincue à Vérone ainsi qu'à Faventia où Totila fait la démonstration de ses talents militaires. En dépit de cette infériorité numérique, il défend victorieusement Dara où les Sassanides perdent 8 000 hommes. Ce dernier se rend à Constantinople, est baptisé mais est renversé à son retour. Alors que Bélisaire progresse, les Vandales prévoient de l'attaquer par trois côtés mais manquent de coordination entre eux. Justinien et sa femme Théodora cherchent à retrouver la grandeur de la Rome antique. Cela lui permet, en libérant la Méditerranée des bateaux vandales, de conquérir la Corse, la Sicile et la Sardaigne. Jean de Cappadoce, le puissant préfet du prétoire, est résolument opposé à ce projet en raison de son coût[87], alors que les autorités religieuses sont plutôt favorables à cette campagne contre les Vandales ariens[88]. Comment l’empereur Justinien se rattache-t-il à l’Empire romain ? Tout d'abord, il contribue à lutter contre la subsistance du paganisme[235]. Cela le laisse libre de faire des conquêtes à l'ouest, vers l'Occident. Là encore, rares sont les pièces à mettre en scène l'époque byzantine mais Giustino de Georg Friedrich Haendel sur un livret adapté de Pietro Pariati en 1737 et Belisario de Gaetano Donizetti sont des exceptions. Celui-ci met en avant son ardeur au travail, ce qui est confirmé par la réputation de l'empereur selon laquelle il dort peu. En septembre 532, les deux souverains concluent donc une « paix éternelle », débouchant sur un statu quo ante bellum (« comme les choses étaient avant la guerre »), tandis que les Byzantins consentent à payer leurs dettes aux Sassanides[N 3] et que ces derniers garantissent une liberté de culte aux chrétiens de Perse[56],[57],[58]. Lors de son règne, Justinien utilise ces recrues pour les envoyer sur d'autres fronts que leur territoire d'origine[219]. Justinien veut reconstituer l'Empire romain autour de la Méditerranée. Dans les Balkans, le poste de prêteur justinien de Thrace est créé, cumulant des fonctions civiles et militaires. Une autre motivation pourrait être le désir de mettre fin à la piraterie des Vandales et rétablir la domination romaine en Méditerranée[45]. Ces derniers espéraient en effet récupérer des richesses déposées sur les corps. Cela peut passer par la confiscation d'une partie de l'héritage. En 541, une pandémie de grande ampleur contribue aux difficultés naissantes de l'Empire après les premières années de règne florissantes. Par conséquent, son successeur Justin II se plaint lors de son règne du manque de moyens alloués par Justinien à l'armée et du manque de troupes pour défendre les frontières de l'Empire, d'autant que ce dernier est confronté à des difficultés démographiques[224]. Justinien met alors un terme à l'accord passé avec ce peuple, tente de les combattre sans grands résultats et revient à une politique de conciliation. Par comparaison, Constantinople comprend autour de 500 000 habitants[129],[130]. La reconquête de Rome lui donne l'occasion d'imposer son autorité au pape, comme en témoigne la déposition de Silvère en 537. p28 Identifie ce document en complétant le tableau suivant : L'historien Louis Bréhier affirme ainsi que « les armées de Justinien ont un caractère international et toutes les races de barbares y sont représentées »[220],[221]. Ceux-ci ne s'accordent pas toujours, ni sur la nature, ni sur la chronologie de ces événements mais il apparaît avec certitude que leur nombre est important. Ainsi, son Code incorpore régulièrement de nouveaux textes, les novelles, pour l'adapter aux évolutions contemporaines. En outre, s'ils se sont formellement soumis à l'Empire, c'est avant tout à Bélisaire qu'ils ont reconnu la victoire et son départ provoque leur rébellion. Dans le même temps, les structures de l'armée évoluent. Ainsi, Sévère d'Antioche, grand théologien monophysite, est autorisé à revenir à Constantinople en 535[242]. À propos des relations entre Justinien et le pape Vigile, voir : À propos des convictions religieuses de Justinien, voir : European Judaism: A Journal for the New Europe, « Il fut moins sage ou moins heureux dans le gouvernement de l'empire : son règne fut remarquable par des calamités ; le peuple fut opprimé et mécontent ; Théodora abusa de son pouvoir ; une suite de mauvais ministres fit tort au discernement de Justinien, qui ne fut ni aimé durant sa vie, ni regretté après sa mort. Sous les préfectures du prétoire, on trouve les diocèses, dirigés par des vicaires, et les provinces dirigées par des gouverneurs. Il est alors co-empereur, puis seul empereur quand Justin décède le 1er juillet. Dans un premier temps, les sénateurs ne parviennent pas à se décider tandis que le peuple et l'armée commencent à mettre en avant leurs candidats, là encore sans arriver à un consensus. Pépin le Bref est lui-même le fils de Charles Martel. De même, le héros du roman Les Temps parallèles de Robert Silverberg, qui voyage dans le temps, assiste aux événements de la sédition Nika en 532[304]. Il fait reconstruire l'église des Saints-Apôtres qui sert de nécropole aux empereurs byzantins mais aussi l'église Sainte-Irène, brûlée lors de la révolte et qui devient le deuxième édifice religieux de la ville. De même, c'est sous son règne qu'est érigée la basilique Saint-Vital de Ravenne, chef-d'œuvre de l'art byzantin, comprenant de nombreuses mosaïques représentant l'empereur. Or, la rivalité persistante avec les Sassanides complique le commerce avec cet empire, mais aussi avec les mondes chinois et indiens, à l'origine de l'importation de biens de haute valeur comme la soie. Georges Tate relativise les critiques émises à l'encontre de Justinien. La même alliance est mise en œuvre pour éloigner la menace des Gépides, l'empereur jouant habilement des rivalités entre ces deux peuples qui, s'affaiblissant mutuellement, ne peuvent s'en prendre à l'Empire byzantin[79]. Pièce byzantine représentant Justinien découverte en, Restitution de la colonne et de sa statue équestre d'après Cornelius Gurlitt, 1912. Toutefois, cette dualité disparaît parfois, comme quand Salomon est à la fois préfet du prétoire et magister militum entre 534 et 536. De son côté, Jean Malalas a rédigé une longue chronologie qui prétend raconter l'histoire du monde depuis sa création. Vers 528, les Koutrigoures s’emparent de Bosphorus, anciennement Panticapée. En dépit de la violence de la répression, Justinien sort renforcé de cette épreuve qui consolide son autorité de manière décisive. Il est surtout connu pour avoir été à l'origine d'un groupe de lois très importantes, le Code justinien, qui a réglé la vie de l'Empire byzantin pendant des siècles et a fortement influencé l'Europe à l'époque médiévale. Il est rédigé en latin, la langue officielle de l'Empire. En revanche, il rejette l'idée d'un « siècle de Justinien », parfois mis en avant, par exemple par Paul Lemerle[295]. Enfin, il fait bâtir la cité de Justiniana Prima dans sa région d'origine, qu'il élève au rang d'évêché[279]. Justinien devient empereur lorsque son oncle meurt, en 527. Profitant de querelles entre les chefs wisigoths installés en Espagne, il se fait donner la Bétique (Andalousie actuelle). Ceux-ci lui affirment que Justinien l'a désigné comme son successeur et, après un premier refus de rigueur, le désormais Justin II accepte et est couronné par le patriarche Jean III Scholastique, avant d'être accompagné par la foule le matin du 15 novembre[281]. En 540, les hostilités reprennent sur le front oriental de l'Empire. Elle ne tarde pas à devenir l'exarchat de Ravenne. Contexte politique intérieur et extérieur. Délaissant Cumes toujours assiégée, il s'empare des villes d'Italie centrale encore détenues par l'ennemi, comme Florence, Pise ou Lucques, avant que Cumes ne se rende au début de l'année 554. Justinien (Flavius Petrus Sabbatius Justinianus) est né en Thrace le 11 mai 483 à Tauresium (Justiniana Prima), dans une famille thrace modeste. 5- Que cherche à reconstituer Justinien par ses conquêtes (DV) ? Dernière modification de cette page le 8 décembre 2020 à 22:11. La grande œuvre de la politique extérieure de Justinien est le rétablissement des anciennes frontières de l'Empire romain. Or, Justinien n'a aucun intérêt à la guerre, qui risque de détourner des moyens précieux de ses entreprises expansionnistes en Occident, mais ses efforts diplomatiques restent lettre morte. Le règne de Justinien peut être décomposé en deux parties. En 563, alors qu'il a autour de quatre-vingt ans, il se rend en pèlerinage en Galatie pour vénérer une tunique de la Vierge Marie[155],[156]. D'autres sont fusionnées voire créées comme la Théodoriade, ainsi nommée en l'honneur de l'impératrice, autour de Laodicée[184]. Justinien Je suis né dans un petit village appelé Tauresium, en Dardanie, en 482, par la surveillance, la sœur du général estimé Giustino, qui a fait son chemin dans les rangs de l'armée pour devenir empereur. Toutefois, il ne dispose pas de forces suffisantes pour vaincre Totila qui assiège Rome à la fin de l'année 545. En matière de politique économique, le principal défi de Justinien est d'assurer de bonnes relations avec l'Orient. Si l'œuvre législative de Justinien est caractérisée par un renforcement du pouvoir impérial et de son autoritarisme sur les individus, elle est aussi favorable à ces derniers dans le domaine privé, en protégeant les plus faibles de cadres parfois oppressants[194]. Il tente vainement des propositions de paix. Si les conflits entre les deux entités sont nombreux (guerre d'Anastase), la frontière reste à peu près la même. Grâce à ses conquêtes, Justinien crée une préfecture d'Afrique et une autre d'Italie. Si ces dispositions sont générales, d'autres sont adaptées aux situations locales. C'est le cas de sa femme, Théodora, qui a nourri de nombreuses créations à propos de son ascension sociale et de son influence supposée sur son mari. Ils parviennent à obtenir de premières victoires et pillent les campagnes, notamment en Byzacène. par l'empereur Justinien. Hypace est arrêté et exécuté dès le lendemain, ainsi que les principaux meneurs de la sédition. Enfin, en parallèle de son entreprise de fortification des Balkans, Justinien préfère négocier avec les barbares, concluant des accords avec les Gépides, les Lombards ou les Hérules, ces derniers se voyant confirmer leur statut de fédérés[72],[73],[74]. Ainsi, la richesse de l'Égypte provient de son statut de grenier à blé pour Constantinople et Justinien consolide les échanges entre la capitale et cette province stratégique. Après un premier temps de répression, il espère convaincre les monophysites de rallier la foi orthodoxe qu'ils rejettent depuis le concile de Chalcédoine[N 22]. Les conquêtes de Justinien (en orange) essentiellement sur la moitié ouest de la méditerranée. En premier lieu, il désire mettre fin aux abus au sein de l'administration, surtout la corruption, qui ont parfois pour conséquence d'aggraver l'instabilité de certaines cités ou de certaines régions. Il est alors l'un des gardes impériaux, ce qui lui permet d'être à proximité directe du pouvoir[17]. La mort de sa femme Théodora en 548 contribue aussi à cette évolution, que Corippe juge sévèrement : « Le vieillard ne se souciait plus de rien ; déjà tout glacé, il ne brûlait plus que de l'amour de l'autre vie ; c'était vers le ciel que tout son esprit était tourné ». Pour légitimer son autorité impériale, il rappelle dans ses différentes lois qu'il est le représentant du pouvoir divin sur terre[225]. En 536, les Gépides s'emparent de cités abandonnées par les Goths, comme Sirmium, du fait de la guerre des Goths[76]. Toutefois, les marchands abyssiniens ne parviennent pas à concurrencer les marchands perses en Inde. Ce code est écrit en 529. Sur les pièces de monnaie comme dans le cérémonial quotidien, tout doit rappeler la sacralité du pouvoir impérial. Ces derniers sont plus visés encore par la politique religieuse de Justinien, ce qui explique leur soulèvement. Cette dépendance complète envers les marchands perses débouche sur une fluctuation de l'activité des manufactures de soie dès lors que les tensions s'aggravent entre les deux empires, tandis que les prix restent élevés, y compris après la paix éternelle de 532[260]. Cela le laisse libre de faire des conquêtes à l'ouest, vers l'Occident. En 539-540, comme sur la plupart des autres fronts, la situation bascule dans un sens défavorable à l'Empire byzantin. Quoi qu'il en soit, alors que l'armée compte probablement de 300 000 à 350 000 hommes au début de son règne[223], ce nombre baisse notablement, sans qu'il soit possible de savoir dans quelle proportion. Toute progression n'est pas entravée pour autant. Pour autant, la guerre contre les Goths est plus ardue que la guerre contre les Vandales, car la population locale ne se méfie pas autant de l'occupation barbare en Afrique. Gubazès regrette rapidement de s'être tourné vers les Sassanides qui tentent d'imposer le culte mazdéiste, tandis que l'interruption des liens commerciaux avec l'Empire byzantin a des répercussions négatives sur son royaume[62]. Le comte des Excubites Tibère, partisan du curopalate Justin, fait en sorte de circonscrire la nouvelle de la mort de Justinien, tandis que Justin le curopalate en est informé par un groupe de sénateurs et le grand chambellan Callinicos. Au cours du règne de Justinien, l'Empire byzantin est aussi frappé à plusieurs reprises par des séismes d'importance. Dans l'esprit de Justinien, elle doit aussi expier les péchés de l'Empire après la sédition et affirmer la place de l'empereur comme lieutenant de Dieu sur Terre[269]. Elle demeura pour la postérité un grand exemple, bien que l'œuvre de restauration n'ait pas duré et que sa faillite ait eu pour l'Empire les plus lourdes conséquences »[292].