Petit-fils d'Arulenus Rusticus, l'un des martyrs de la tyrannie de Domitien, il est l'héritier de la tradition du Ier siècle de « l'opposition stoïque » aux « mauvais empereurs » ; le vrai successeur de Sénèque (par opposition à Fronton, le faux)[97]. Le jour de son anniversaire, il écrit une lettre à Fronton dans laquelle il affirme l'aimer comme il s'aime lui-même et demande aux dieux de faire en sorte que chaque mot qu'il apprenne de la littérature, il l'apprenne « des lèvres de Fronton ». Comme l'indiquent les statues de cette période, Marc Aurèle commence à porter une barbe (en plus des cheveux bouclés typiques de l'époque des Antonins), poursuivant la mode commencée par Hadrien[note 9] et suivie par Antonin, qui remplace l'apparence traditionnelle de l'homme romain, complètement glabre[113],[114]. L'astéroïde (7447) Marcaurèle est nommé en hommage à l'empereur[322]. Le sujet de la mort de Marc Aurèle inspire un tableau à Pierre Félix Trezel (exposé au Salon de 1806) et à Eugène Delacroix, qui représente les Dernières paroles de l'empereur Marc Aurèle dans un tableau présenté au Salon de 1845 (Lyon, musée des Beaux-Arts). », « Je suis bien heureux, malgré ce qui m’arrive, de rester à l’abri de tout chagrin, ne me sentant, ni blessé par le présent, ni anxieux de l’avenir. Le règne de Marc Aurèle est marqué par des conflits militaires. « Marc Aurèle et Lucius font face personnellement à ces catastrophes » et les communautés italiennes touchées par la famine sont aidées, ce qui leur permet de s'approvisionner en céréales en provenance de la capitale[144]. En 160, Marc Aurèle et Lucius sont désignés consuls conjoints pour l'année suivante, peut-être parce qu'Antonin sent la fin de sa vie approcher[109]. Le voici : Tu t’es embarqué sur un navire ; tu as navigué ; tu es parvenu au port ; débarque. Marc Aurèle meurt le 17 mars 180, à l'âge de cinquante-huit ans environ. Le sénat refuse d'abord la déification d'Hadrien, jugeant son règne aussi négatif que celui de Tibère ou Néron. Marc Aurèle (en latin Marcus Aurelius Antoninus) est un empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain né le 26 avril 121 à Rome et mort le 17 mars 180 à Sirmione (selon Tertullien) ou à Vindobona. Le 28 mars 158, un autre de ses enfants au nom inconnu meurt[109]. Ses campagnes victorieuses contre les peuples germains et les sarmates sont commémorées par la construction de la Colonne de Marc-Aurèle et d'un temple[247]. C'est un des rares points peu abordé par le stoïcisme que Marc Aurèle semble avoir apporté au mouvement. Si je l'appelle un petit Grec sans éducation, cela ne signifie pas une guerre à mort »[88]. En tant qu'empereur, il se fait appeler Cæsar Marcus Aurelius Antoninus Augustus. Son père meurt jeune, vraisemblablement en 124 ou 125, alors qu'il est préteur[30]. […] Ici même, à la même période, l'an dernier, je me consumais de manque pour ma mère. Une explication très probablement inventée par Dion Cassius veut qu'Avidius Cassius aurait accepté la pourpre impériale sur ordre de Faustine, car elle croit que Marc Aurèle va mourir et craint que l'empire ne tombe entre les mains d'un autre, puisque Commode est encore trop jeune[210],[211],[212]. Marc Aurèle prépare alors une expédition pour contrer la rébellion et, afin d'affirmer le statut d'héritier de Commode, le fait venir de Rome pour le présente aux légions Danubiennes, lui confère la toge virile et le fait nommer prince de la jeunesse[216]. Mais ce point de vue se retrouve ailleurs : « Que tu dois voir clairement qu’il n’est pas, dans la vie, de meilleure route à suivre pour être philosophe que celle que tu suis maintenant »[314]. Ainsi, bien que Dion Cassius affirme que la mort est survenue « non pas à cause de la maladie dont il souffrait encore, mais à cause des médecins qui, comme je l'ai clairement entendu, ont voulu favoriser l'ascension de Commode » ou que l'on évoque parfois la peste qui sévit dans l'empire depuis des années[236], les hypothèses sur sa mort demeurent des conjectures[243]. Marc Aurèle, qui aurait aimé accompagner sa fille à Izmir, n'a finalement pas dépassé Brindisi. Dans la dernière décennie de son règne, alors qu'il se trouve aux frontières septentrionales de l'empire, Marc Aurèle écrit Pensées pour moi-même et retourne rarement à Rome. Ce que l'on sait de ses derniers jours est rapporté par l’Histoire Auguste[244] : commençant à se sentir malade, il appelle Commode à son chevet et lui demande d'abord de mettre fin à la guerre honorablement, afin qu'il ne semble pas avoir « trahi » la Res publica. Cela semble confirmer que cette ambassade, peut-être composée uniquement de marchands, est arrivée en Extrême-Orient sous le règne de Marc Aurèle ou de son prédécesseur, Antonin le Pieux, An-dun étant l'équivalent en langues chinoises du nom latin de la famille impériale des « Antoninus »[169],[170],[171]. Le stoïcisme et Marc Aurèle en particulier affirment que l'homme est capable de rester indifférent peu importe la situation, positive ou négative. Marc Aurèle s'est en effet plaint d'une maladie dans une lettre précédente : « En ce qui concerne ma force, je commence à la retrouver, et il n'y a aucune trace de la douleur dans ma poitrine. En Grèce, il participe également aux rites des mystères d'Éleusis[229]. Lors des cérémonies de commémoration de l'événement, de nouvelles dispositions sont prises pour soutenir les enfants pauvres, sur le modèle de fondations impériales antérieures[131]. Il faut donc intervenir très rapidement, notamment dans le choix des officiers à envoyer sur ce secteur, considéré stratégiquement important pour l'Empire. La diarrhée a cessé, les petits accès de fièvre ont été chassés. Si les dieux le veulent, il semble que nous ayons un espoir de guérison. Né vers 237. On ne sait pas grand-chose de la cérémonie, mais l’Histoire Auguste la qualifie de « remarquable »[72]. Marc Aurèle demande que la douleur de Fronton soit infligée à lui-même, « de mon propre gré, avec toutes sortes de maux »[86]. Il disait descendre de l’historien Tacite, ce qui semble une vantardise de sa part. Marc Aurèle supprime cependant une loi qui rend obligatoire la torture et la mort de tous les esclaves se trouvant dans les environs en cas d'assassinat du propriétaire[263]. Sa formation de stoïcien le pousse cependant à comprendre que c'est son devoir, et il finit par accepter ces responsabilités[118],[120]. Cette année c'est toi qui allumes ce manque en moi », « de mon propre gré, avec toutes sortes de maux », « [L]es accusations sont effrayantes et doivent être qualifiées d'effrayantes. Marc Aurèle se retrouve dès lors seul empereur et décide d'affronter les rebelles. Gaius Aufidius Victorinus, gendre de Fronton, est nommé gouverneur de la Germanie supérieure[141] en 161 pour juguler l'invasion des Chattes tandis que Sextus Calpurnius Agricola, un autre proche de Fronton, est nommé en Bretagne pour contenir les troubles occasionnés par les Bretons[151]. Ses fonctions de consul sont, au contraire, plus importantes, puisqu'il préside les réunions au sommet de l'administration de l'État. La torture est également utilisée dans des affaires d’adultères, mais uniquement si l'accusateur n'est pas un membre de la famille[263]. D'après leur correspondance, Marc Aurèle n'a pas pu mettre en pratique les conseils de Fronton : « j'ai des devoirs qui m'attendent et qui peuvent difficilement être délégués et reportés ». Cependant, ses contemporains chrétiens ne réagissent pas unanimement par un rejet. Le règne de Marc Aurèle n'a pas d'influence sur la pratique de la torture, et elle ne lui posait certainement pas de problème puisqu'elle faisait partie intégrale du système judiciaire Romain. Alors héritier du trône, Marc Aurèle étudie les lettres grecques et latines sous la direction de tuteurs tels qu'Hérode Atticus et Fronton. Last of the "Five Good Emperors". Il conclut en s'informant de la santé de son ami et en lui disant « au revoir mon excellent professeur, homme de bon cœur »[155]. Sur une décision de Marc Aurèle et Lucius Vérus, les propriétaires n'ont plus le droit de vendre d'eux-mêmes des esclaves pour être utilisés contre des bêtes sauvages dans l'arène. je n’en ai joué que trois. Les naissances sont célébrées sur des pièces de monnaie impériales[133]. C'est la seule chose que celui-ci reproche à Marc Aurèle durant sa jeunesse[91]. Si je l'appelle un petit Grec sans éducation, cela ne signifie pas une guerre à mort », « Il est facile de bailler à côté d'un juge, mais, « Il est préférable de ne jamais avoir touché à l'enseignement de la philosophie... que de l'avoir goûté superficiellement, avec le bord des lèvres, comme le dit le dicton », « À la manière des jeunes, fatigués du travail ennuyeux », « se détourner de la rhétorique, de la composition poétique, du bel esprit ; […] à écrire des lettres simples, « La génération des hommes est semblable à celle des feuilles. Le gouverneur de Cappadoce, Marcus Sedatius Severianus, convaincu qu'il peut vaincre les Parthes facilement, mène une de ses légions en Arménie, mais, à Elegeia, il est vaincu et préfère se suicider, tandis que sa légion est démantelée[149]. Avant la fin de l'année, une autre pièce de monnaie est émise : elle montre seulement une petite fille, Domitia Faustine, et un bébé garçon ; la pièce est finalement remplacée par une autre, qui montre la fille seule. Une autre personne semble avoir joué un rôle important dans son éducation, un personnage décrit comme son « arrière-grand-père maternel » mais plus vraisemblablement le beau-père ou le père adoptif de Lucilla Maior, grand mère maternelle d'Hadrien : Lucius Catilius Severus, un homo novus originaire de Bythinie qui mène une brillante carrière jusqu'à le rendre proche de l'empereur Hadrien[27]. Parmi ses enfants, Lucilla, qui épouse Lucius, et Commode, dont la succession à Marc Aurèle fait l'objet de débats entre les historiens contemporains et modernes. Sa sœur cadette, Annia Cornificia Faustina, naît probablement en 122 ou 123[18]. quel malheur pour moi, dis-tu, que cet accident me soit arrivé ! Fronton répond avec ironie et l'encourage à se reposer, à l'instar de ses prédécesseurs : Antonin pratiquait plusieurs loisirs, tels que le gymnase, la pêche et le théâtre, tandis que Marc Aurèle passe la plupart de ses nuits — blanches — à résoudre des affaires judiciaires. Dès lors, quel mal y a-t-il à ce que tu sortes de la cité, d’où t’éloigne non point un tyran, non point un juge inique, mais la nature même, qui t’y avait introduit ? La famille du père de Marc Aurèle, Marcus Annius Verus III, est apparentée à la gens Annia qui n'a pas laissé jusqu'alors de trace importante dans les annales de l'histoire romaine mais s'est répandue en Italie et dans les provinces[15]. Certains de ses clients ont réussi à se faire inscrire dans son testament par le biais de divers codicilles. En d'autres temps de famine, les empereurs aident les communautés italiennes en leur faisant parvenir de la nourriture depuis les entrepôts romains[145]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il envoie une note à l'affranchi impérial Charilas, lui demandant d'entrer en contact avec les empereurs car, dit-il plus tard, il n'ose pas leur écrire directement[135]. Il fut plus tard adopté par Auguste comme héritier, c Une affaire notoire le met en conflit avec Atticus[87]. Après une victoire décisive en 178, le plan d'annexion de la Moravie et de la Slovaquie occidentale (Marcomanie), visant à mettre fin une fois pour toutes aux incursions germaniques, semble en bonne voie de réalisation, mais il est abandonné après que Marc Aurèle tombe gravement malade en 180[236]. L'image créée par Eusèbe, celle d'un empereur de l'ancien monde ayant gagné d'importantes guerres contre les Parthes et ayant ordonné la persécution des chrétiens, survit presque tout au long du Moyen Âge[308]. L’Augusta, qui avait souvent accompagné son mari à la guerre, est la première des impératrices romaines à recevoir le titre de mater castrorum et Halala, son lieu de décès, est rebaptisé « Faustinopolis »[223]. Mais l'émaciation est encore extrême et il y a encore pas mal de toux », « Comment ne pas perdre mon jeune enfant », « Comment ne pas avoir peur de le perdre », « Imperator Caesar Marcus Aurelius Antoninus Augustus », « Caesar Lucius Aurelius Verus Augustus », « Vérus se montra, il est vrai, reconnaissant des bienfaits de Marc-Aurèle, et lui fut soumis comme un lieutenant l’est à un proconsul, ou un gouverneur de province à l’empereur, « Les deux empereurs se conduisirent avec une bonté qui fit même oublier celle d’Antonin le Pieux, « Il y avait alors en toi une capacité naturelle extraordinaire, maintenant perfectionnée à l'excellence, le grain qui a poussé est maintenant une récolte mûre », « commence à ressentir à nouveau le désir d'être éloquent, bien qu'il en ait perdu l'intérêt pendant un certain temps », « Suppose, César, que tu puisses atteindre la sagesse de, « soudain, l'esprit des auditeurs était plus violemment agité pendant le discours que la ville pendant le tremblement de terre », « Marc Aurèle et Lucius font face personnellement à ces catastrophes », « robuste, plus jeune que Marc Aurèle et mieux adapté à l'activité militaire, « j'ai des devoirs qui m'attendent et qui peuvent difficilement être délégués et reportés », « au revoir mon excellent professeur, homme de bon cœur », « non pas à cause de la maladie dont il souffrait encore, mais à cause des médecins qui, comme je l'ai clairement entendu, ont voulu favoriser l'ascension de Commode », « Pourquoi pleurez-vous à cause de moi au lieu de réfléchir à la peste et à notre destin commun de la mort (...) puisque vous me quittez déjà, je vous dis adieu et vous précède », « à vous, s’il en est digne, et aux dieux immortels », « Mais, je n’ai pas joué mes cinq actes ! Pendant sa grossesse, elle rêve qu'elle donne naissance à deux serpents, l'un plus féroce que l'autre[133]. Aussi économe, aussi laborieux dans le palais que dans sa maison, il ne voulut agir, parler, penser même, que d’après les principes de son père[54] »[55]. Certaines références littéraires anciennes concernant la popularité de ses préceptes sont erronées, et Julien l'Apostat, qui prend Marc Aurèle comme modèle autant pour ses principes que pour ses actes, ne mentionne pas spécifiquement les Pensées pour moi-même[275]. Il est plus vieux que Fronton et de vingt ans plus âgé que Marc Aurèle. Sextus Caecilius Crescens Volusianus, chargé de la correspondance impériale, est ainsi remplacé par Titus Varius Clemens, militaire brillant originaire de Norique et plusieurs fois procurateur[139], considéré comme quelqu'un de capable pour une période de crise militaire[140]. À la demande du sénat, Marc Aurèle rejoint tous les collèges sacerdotaux (pontifes, augures, quindecemviri sacris faciundis, épulons, etc. Lucius ne se marie qu'en 164. Cependant, même s’il avait peut-être, dans sa jeunesse, tâté d’un métier manuel – celui de forgeron, si l’on veut ! Certains auteurs modernes n'offrent pas une évaluation aussi positive. Les généraux les plus en vue comme Probus sont en mission, la charge d’empereur est une lourde et dangereuse responsabilité, comme le montre le sort tragique des précédents empereurs. La succession se fait ainsi de manière pacifique et la stabilité règne : Antonin maintient les personnes nommées en fonction par Hadrien et apaise le Sénat en respectant ses privilèges[59]. Tacite fait voter par le Sénat la divinisation de son prédécesseur Aurélien, et selon la coutume accorde un donativum à l’armée. Les Annii Veri apparaissent à l'histoire au milieu du Ier siècle en Espagne romaine, dans la province de Bétique à Ucubi (Colonia Claritas Iulia Ucubi, aujourd'hui Espejo), une petite ville située au sud-est de Cordoue[15]. À cette époque, la frontière du Danube ne peut pas compter sur une grande partie de son personnel, à la fois parce que de nombreuses légions doivent affecter des détachements importants à la guerre des Parthes[178] et parce que l'apparition de la grave épidémie de peste antonine a touché de nombreuses circonscriptions. Le Sénat offre donc le titre impérial à son président, le princeps senatus, Tacite en septembre 275. Elle est cependant retrouvée en plusieurs morceaux ; la tête, mesurant 90 centimètres, et le bras droit, tenant un globe, sont les seules parties dans un très bon état. Connaissant un grand succès, la tenture sera remise sur le métier de nombreuses fois jusqu'à la fin du XVIIe siècle[318]. Les jambes de la statue ont également été exhumées[295]. Fronton est surpris de découvrir que Marc Aurèle considère Atticus comme un ami[note 6] et admet que Marc Aurèle peut avoir raison, mais affirme néanmoins son intention de gagner l'affaire par tous les moyens nécessaires : « [L]es accusations sont effrayantes et doivent être qualifiées d'effrayantes. À partir de ce moment, Marc Aurèle change de nom pour devenir « Marcus Aelius Aurelius Verus » et Lucius prend le nom « Lucius Aelius Aurelius Commodus ». Après un bref séjour sur la frontière du Danube, Lucius Aelius retourne à Rome pour s'adresser au Sénat le premier jour de l'année 138. L'enseignement de Fronton se poursuit dans les premières années du règne de Marc Aurèle. Malgré son grand âge, Tacite se met en route pour l’Asie Mineure, attaquée par les Goths de la mer Noire, qui ont atteint la Cilicie[1]. Il s'entend mieux avec Vespasien qu'avec Domitien : en 93, il s'exile à Tarente. Il ne mentionne pas Atticus dans ses Pensées, bien qu'ils restent en contact au cours des décennies suivant son apprentissage[78]. Marcus Aurelius Marcus Aurelius Antoninus 7 March 161 – 17 March 180 (19 years and 10 days) Adopted son and son-in-law of Antoninus Pius. À une occasion, les empereurs établissent l'innocence d'un enfant qui a tué un parent dans un moment de folie, recourant ainsi à un premier concept de maladie mentale. Il est le fils du préteur Marcus Annius Verus et de l'héritière Domitia Lucilla Minor. De nombreuses populations germaniques s'installent alors dans les régions frontalières telles que la Dacie, les deux Pannonies, les deux Germanies et l'Italie elle-même. ca. Selon l’Histoire Auguste, c'est à la fin de la guerre des Parthes que celle contre les Marcomans éclate. La traque d'esclave en fuite est permise, et les affranchissements par demande du peuple ou acclamation sont interdits. Marcus Claudius Tacite (v.200 - 276) est empereur romain de 275 à 276. À mesure qu'Antonin vieillit, Marc Aurèle assume des tâches administratives plus importantes, en particulier lorsqu'il devient préfet du prétoire à la mort de Marcus Gavius Maximus en 156 ou 157[115]. Nombre de périodes décrites : 22 [Sommaire] [Période] Périodes | Conflits de l'histoire de France Sommaire des … Selon les récits de l’Histoire Auguste, deux jours avant sa mort, l'empereur, qui se trouve dans sa propriété de Lorium, a une indigestion, vomit et est pris de fièvre. Marc Aurèle travaille à la création de deux nouvelles provinces frontalières appelées Sarmatia et Marcomannia sur la rive gauche du Danube, entre l'actuelle République tchèque et la Hongrie. Comme l'écrit le biographe de l’Histoire Auguste : « Les deux empereurs se conduisirent avec une bonté qui fit même oublier celle d’Antonin le Pieux[134] »[133]. Marc Aurèle passe également du temps avec la femme et la fille de Fronton, toutes deux nommées Cratia, avec qui il a des conversations légères[85]. Né v'chîn eune liste d'Empéreurs Romains. Le Sénat donne son accord et il devient d'abord questeur en 139, puis reçoit l'« imperium proconsulare maius » en 139 ou 140 et le consulat en 140, alors qu'il n'a que dix-huit ans[52],[53]. Après la mort d'Antonin le Pieux, Marc Aurèle est le seul héritier de l'Empire. Il se sent alors absorbé par le travail de bureau et s'en plaint à son tuteur, Marcus Cornelius Fronto : « Je suis tellement essoufflé d'avoir dicté près de trente lettres »[68]. ». L'Empire des Parthes, vaincu et partiellement soumis par Trajan près de cinquante ans plus tôt (114-116), revient donc pour renouveler ses attaques sur les provinces romaines de l'est à partir des anciens territoires de l'Empire perse[141],[148]. « Les Quades, ne pouvant pas supporter la présence de forteresses romaines construites sur leur territoire [...] ont tenté de migrer tous ensemble vers les terres des Semnons. Les conséquences précises de l'épidémie sur les plans démographique et historique sont cependant objets de débats et requestionnées depuis la fin du XXe siècle[187] tant par un travail sur les sources que sur un ensemble de disciplines comme l'histoire comparative, la paléopathologie, l'épidémiologie ou encore la biologie moléculaire[183]. Des lettres sont envoyées à toutes les autres provinces romaines pour annoncer l’avènement d'un nouvel empereur[214]. Celles qui se réfèrent en particulier aux coups et aux vols que je décrirai de manière à ce qu'ils sentent le fiel et la bile. Ces peuples cherchent de nouveaux territoires où s'installer, à la fois en raison de la forte poussée qu'ils subissent de la part d'autres populations, et de la croissance démographique continue de la Germanie ; ils sont également attirés par les richesses du monde romain[175]. Lucius et Marc Aurèle font diviniser leur père adoptif par un flamine chargé de la cérémonie, avec le consentement du Sénat[131]. [64]) ; cependant, les preuves directes de l'appartenance ne sont disponibles que pour les Frères Arvales[65]. – il était certainement militaire. Marc Aurèle ne cherche pas de remplaçant à Lucius car, après huit années de règne, il se sent probablement capable de régner seul et sa succession, malgré la disparition la même année de son plus jeune fils, le césar Annius Verus à l'âge de sept ans[192], demeure assurée[195]. Ce dernier refuse cependant de condamner à mort les sénateurs ayant participé à l'usurpation, principalement de peur de voir son règne terni par des actes peut-être jugés tyranniques[218]. Le 27 novembre 176, Marc Aurèle décide d'associer au trône impérial son fils Commode, le seul survivant parmi ses fils (après la mort du jeune Annius Verus et celle de quelques neveux), en le nommant Auguste et en lui accordant la puissance tribunitienne et l’imperium[230]. Marc ( latin : Flavius Marcus Augustus ; son nom complet est inconnu) († v. 477) est le fils de l' empereur romain d'Orient Basiliscus et de l'impératrice Ælia Zenonis. L'impression laissée par Marc Aurèle dans le christianisme de la fin de l'Antiquité et du Moyen Âge est celle de persécuteur des chrétiens. Il ne reviendra jamais à Rome[234]. En 159 et 160, Faustine donne naissance à des filles : Fadilla et Cornificia, nommées respectivement en hommage aux sœurs décédées de Faustine et de Marc Aurèle[109]. Marc Aurèle aurait accueilli la nouvelle avec tristesse, car il doit quitter à contrecœur la maison de sa mère sur le Cælius pour la maison privée d'Hadrien[48],[50]. L'empereur, gravement malade, quitte Rome pour sa résidence d'été, une villa à Baïes, une station balnéaire de la côte de Campanie. Il demande donc qu'il puisse attendre quelques jours avant de repartir. Le 3 août 178, Marc Aurèle est en effet contraint de marcher une nouvelle fois vers la frontière du Danube, suite à un nouveau soulèvement des Marcomans. ». On ignore les causes précises du mal qui emporte Marc Aurèle en à peine une semaine, dont la rapidité marque ses contemporains : tant la maladie que l'empoisonnement ont été évoqués[242]. Néanmoins, Marc Aurèle attribue à sa mère « la piété et la générosité ; l’habitude de s’abstenir non pas seulement de faire le mal, mais même d’en concevoir jamais la pensée ; et aussi, la simplicité de vie, si loin du faste ordinaire des gens opulents[33] ». Le temple dédié à la femme d'Antonin, Faustine l'Ancienne, devient le temple d'Antonin et Faustine[131]. ». Hadrien meurt cette année-là et Antonin devient empereur. La mère de Marc Aurèle, Domitia Lucilla Minor (également connue sous le nom de Domitia Calvilla), est issue de l'union du patricien romain Publius Calvisius Ruso Tullus avec la riche Domitia Lucilla Maior et hérite d'une fortune colossale[16] de ses parents et grands-parents[note 2]. À la Renaissance, Marc Aurèle est redécouvert et de nouveau révéré comme un souverain idéal. En 175, alors qu'il prépare une nouvelle campagne contre les habitants de la plaine de la Tisza, Marc Aurèle apprend que le gouverneur de Syrie, Avidius Cassius, l'un des meilleurs commandants militaires romains, tente d'usurper le titre d'empereur. Il y existe cependant de nombreux précédents. Il serait mort en 152, la même année que la sœur de Marc Aurèle, Cornificia[108]. Il a trois tuteurs en grec, Aninus Macer, Caninius Celer et Hérode Atticus, et un en latin, Fronton. Il faut dès lors suivre sa raison et rester le même dans les moments les plus difficiles[281]. L’Histoire Auguste doit cependant être utilisée avec prudence : bien qu'utilisant des sources antérieures aujourd'hui perdues (entre autres Marius Maximus), l'ouvrage est entrecoupé de racontars et d'inventions, et chaque affirmation doit ainsi être recoupée par une autre source[2]. Dans une affaire de falsification de testament portée à son attention par son ami Gaius Aufidius Victorinus, Marc Aurèle favorise un esclave, une décision citée par la suite par les juristes comme un précédent décisif[264]. Il semble que ni Marc Aurèle ni Lucius ne soient préparés à affronter de tels problèmes car, comme le rappelle le biographe de l’Histoire Auguste, il n'ont pu acquérir d'expérience militaire suffisante, ayant passé toute son éducation en Italie et non dans une province, contrairement à leurs prédécesseurs, tels que Trajan ou Hadrien[150]. Le bien moral et le mal moral sont les seuls concepts qui comptent ; la mort, la pauvreté, la maladie et l'échec, tout comme leurs contraires, ne doivent provoquer que de l'indifférence[280]. À l’instar de l’empereur Maximin le Thrace, Marius, deuxième souverain de l’Empire romain des Gaules, était sans doute issu d’un milieu très modeste. Quant à toi, tu n’es pour rien, ni dans un cas, ni dans l’autre. Il est l'homme que Fronton considère comme ayant « attiré Marc Aurèle » loin de l'art oratoire[94]. 1 Biographie 1.1 Ses origines 1.2 Son accession au pouvoir L'écrivain britannique Iain King conclut que l'héritage de Marc Aurèle est tragique, car « la philosophie stoïque de l'empereur — qui porte sur la retenue, le devoir et le respect des autres — a été si abjectement abandonnée par la ligne impériale qu'il a ointe à sa mort »[304]. Toutes les décisions judiciaires sont prises au nom de Marc Aurèle et de Lucius Aurelius Verus, bien que ce dernier soit très souvent en voyage[257]. Lors de l'une des multiples résurgences de la maladie sous le règne de Commode, en 189, Dion Cassius évoque jusqu'à 2 000 décès par jour à Rome et une infection atteignant jusqu'à un quart de la population totale[189]. On ignore dans quelle mesure les écrits de Marc Aurèle sont diffusés après sa mort. S'il n'existe pas de traduction française de ces 88 lettres, elles permettent de retracer le quotidien de Marc Aurèle en tant que César puis comme empereur ; leur style littéraire est celui de la correspondance et le propos des deux hommes est souvent d'apparence futile[83]. À sa mort, il porte le nom de Imperator Nerva Cæsar Augustus Germanicus . « Après avoir guéri bien des malades, Hippocrate est mort, lui aussi, atteint par la maladie. Il n'a pas de titres honorifiques, à l'exception de celui de « fils d'Auguste ». Réalisé autour de l'an 180, il a probablement servi d'imago pour les étendards romains, puis peut-être d'image de culte pour la cité romaine d'Aventicum. Le Cirque de Maxence (Circus Maxentius) est un cirque romain créé au début du par l'empereur Maxence. Afin de mener à bien sa tâche, l'empereur s'entoure d'administrateurs et de généraux compétents qui le conseillent en tant qu'« amis du prince » (amici principis) ou le suivent en campagne comme « compagnons d'Auguste » (comites Augusti)[121], remplaçant en outre un certain nombre de hauts fonctionnaires de l'empire. À la même époque, une série d'offensives de différents peuples ou coalitions prennent place aux frontières septentrionales et orientales de l'empire, dont la chronologie est mal établie[200]. A mes yeux, c'est là une raison de l'admirer davantage, pour s'être tiré lui-même d'affaires difficiles et embarrassantes et avoir maintenu l'intégrité de l'empire. Atticus est un adversaire invétéré du stoïcisme et des prétentions philosophiques[77]. Probus est donc, avec le soutien du préfet du prétoire Ateius Capiton, proclamé empereur romain. Sa santé, toujours fragile et en déclin constant, semble l'avoir contraint à prendre de l'opium pour soulager les douleurs persistantes qui l'affligent depuis des années au niveau de l'estomac, un remède prescrit par Galien lui-même[237]. Né vers 237. Cependant, Cassius est tué par deux de ses propres soldats[217] : la tête de l'usurpateur est apportée à Marc Aurèle, comme preuve de l'exécution, mais l'empereur refuse de la voir.