else if (typeof target.style.MozUserSelect!="undefined") //Firefox route Justinien devient empereur de l’Empire byzantin en 527. Cette querelle liquidée, une autre surgit, portant sur la conception de l'union des deux natures, divine et humaine, dans la personne du Verbe incarné ; c'est la querelle nestorienne (Nestorius, patriarche de Constantinople, sépare radicalement les deux natures du Christ) qui est reléguée au concile d'Éphèse (431) au profit de Cyrille d'Alexandrie, dont la doctrine obtient gain de cause. Site déclaré à la CNIL sous le numéro 1387308. Cependant, les reconquêtes d'Héraclius sont sans lendemain : les territoires recouvrés vont passer en une décennie aux mains des Arabes musulmans, dont l'expansion fulgurante s'amorce quelques années après la mort du prophète Mahomet. Impératrice d'Orient... Ville d'Italie, en Émilie, chef-lieu de province, près de l'Adriatique... [des origines à 264 avant J.-C.] . Soulèvement populaire de Constantinople sous Justinien Ier. le Grand. Après son assassinat en 711, trois empereurs – Philippikos Bardanes (711-713), Anastase II (713-715) et Théodose III (715-717) – ne font que passer sur le trône. Sa mort en 927 met fin au conflit ; son fils Pierre Ier (927-969) fait aussitôt la paix. Un empire : ensemble de peuples et de territoires unis … Constantin V mène la lutte avec encore plus de vigueur que son père. Cette guerre à peine finie, les Petchenègues franchissent le Danube et ravagent durant cinq ans la partie orientale de la péninsule balkanique. La Syrie est enlevée en 636, la Palestine et Jérusalem en 638, la Mésopotamie en 639-640 ; l'Arménie est envahie en 640, et l'Égypte en 642. En vue de se prémunir contre cette calamité, l'Empire avait, à grands frais, créé une puissante ligne de fortifications, mais les masses fluides des Slaves se glissent entre les mailles de ce réseau insuffisamment protégé par des troupes mobiles. En 1319 éclate un conflit entre l’empereur Andronic II et son petit-fils (futur Andronic III) : des sbires à la solde du jeune prince tuent par méprise son frère Manuel, et ce meurtre provoque la mort de chagrin de leur père l’empereur associé Michel IX (1320) et la colère du vieil empereur Andronic II, qui prive son petit-fils de ses droits au trône. L'action amorcée par Justinien avant même qu'il ne devienne empereur vise essentiellement deux objectifs, dont l'avenir devait montrer le caractère chimérique : rétablir l'Empire romain dans ses anciennes frontières et imposer à tous ses sujets l'orthodoxie élaborée par les conciles œcuméniques. L'avènement de ce nouvel usurpateur, qui refuse d’acquitter aux Francs les tributs promis par ses prédécesseurs, précipite la chute de Constantinople. Fort de ce soutien, l'Empire byzantin lance aussitôt une grande offensive contre les principautés grecques et franques de Grèce, et reprend l'avantage dans la mer Égée. Son fils Staurakios abdique aussitôt en faveur de son beau-frère Michel Ier Rangabé (811-813), qui laisse lui-même le trône à Léon V l'Arménien (813-820). Avec Théodora (1055-1056), associée au pouvoir depuis 1042, la dernière fille de Constantin VIII, s'éteint la glorieuse lignée des Macédoniens. En février-mars 1091, ils assiègent la capitale, mais l'armée impériale, aidée des Coumans, les écrase en avril. La querelle se rallume sous Léon V : les iconodoules intransigeants sont malmenés et prennent la route de l'exil. A partir du Vème siècle, l’empire romain d’Occident est envahi par les barbares. La guerre civile se rallume dès 1351 entre les deux empereurs Jean V Paléologue et Jean VI Cantacuzène, le premier aidé par les Serbes, le second par les Turcs. Durant les dernières années de son règne, Isaac II Ange tente vainement d'imposer son autorité aux Serbes et aux Bulgares. Ce désastre vaut à Constantinople deux décennies de répit. Manquant de troupes, le basileus enrôle des mercenaires turcs et occidentaux, confisque des trésors d'églises et sollicite l'appui de la flotte vénitienne (1082). En 1214, il annexe une large bande de territoire le long de la mer Noire au détriment des Comnènes de Trébizonde. Les principales villes de la péninsule balkanique succombent : Sérres (Sérrai), Sofia, Niš, Thessalonique en 1387, Tărnovo en 1393. La monnaie byzantine subit plusieurs dévaluations qui entraînent des hausses de prix et la chute de son crédit international traditionnel. Les derneirs empereurs byzantins tentent d’obtenir le secours de la papauté contre les Turcs, auxquels les Byzantins paient désormais un lourd tribut. Le trône est ensuite occupé par Romain II (959-963) et les usurpateurs Nicéphore II Phokas (963-969) et Jean Ier Tzimiskès (969-976). L’Italie du Sud et la Sicile demeurèrent dans la sphère d’influence byzantine, mais c’est l’endroit que des aventuriers nor­mands choisirent pour établir un royaume indépendant, à la fin du XIe siècle. Les croisés, las d'être lanternés, se partagent l'Empire byzantin en mars 1204 et, le 12 avril suivant, escaladent les murailles. Cette réforme aboutit à la création d'une armée nationale solide et permanente : l'Empire abandonne le système onéreux et dangereux du mercenariat, allégeant d'autant les charges du Trésor. Après les Théodosiens Théodose Ier (379-395), Arcadius (395-408) et son fils Théodose II (408-450), ce dernier assisté de sa sœur Pulchérie, qui épouse son successeur Marcien (450-457), l’Empire échoit au Thrace Léon Ier (457-474), qui le transmet à son petit-fils Léon II (474), puis au père de celui-ci, son gendre Zénon (474-491). La population remet le pouvoir à Andronic Comnène, qui est associé à l’Empire. J.-C.. À cette période de domination étrusque succéda une époque pendant laquelle une douzaine de communautés urbaines du Latium vécurent de nombreuses années sur un pied d'égalité. Empire byzantin -- Histoire. Son successeur, Omurtag, conclut avec l’Empire byzantin une paix de trente ans, rompue par le khan Malamir en 831. Contre Venise, il signe un accord avec Gênes (mars 1261), qui promet son appui militaire en échange de privilèges commerciaux. Homme d'État et écrivain byzantin... sainte Pulchérie. En 330 après JC, l'empereur romain Constantin 1er établit à Byzance, ... L'empire romain d'Orient va quant à lui relever le nom grec de la cité quant, à partir du VIIe siècle, il sera appelé byzantin... Voir: De Byzance à Istamboul. Un danger autrement plus sérieux pèse sur les provinces balkaniques, celui des Slaves, qui prennent l'habitude de franchir presque tous les ans le Danube pour opérer des razzias jusqu'en Grèce. L'empereur capitule et se résigne à un partage du territoire impérial. Il en est momentanément détourné par la deuxième croisade (1147-1149). En matière religieuse, Justinien se montre un chrétien zélé, mais l'Église doit se plier aux volontés du maître, qui n'admet que des serviteurs dociles : l'empereur fait et défait patriarches et évêques ; le pape Silvère est déposé et exilé (537), le pape Vigile enlevé et sommé de ratifier les décisions du concile de Constantinople II (553), qui accorde de nouvelles concessions aux monophysites. Cet effort militaire s’accompagne, à l’intérieur, d’une œuvre législative considérable, le Code Justinien (529), somme de droit romain qui inscrit l’Empire romain d’Orient dans une continuité avec l’ancienne Rome.. A la fin du VI siècle, les attaques des Slaves et des Avars vivant au nord du Danube, affaiblirent l’empire. En 1182, la haine des Byzantins contre les Occidentaux se soulage dans un grand massacre de marchands latins de la capitale. Histoire et monnaies de l'empire Byzantin. Manuel perd un appui précieux : le successeur de Conrad III, Frédéric Barberousse, s'oppose aux prétentions de Constantinople sur l'Italie, qu'il convoite pour son propre compte. Léon III riposte en soustrayant à la juridiction papale la Calabre, la Sicile et l'Illyricum (ouest des Balkans). Story of the Crusades in the 1100s and 1200s - Adrian Fletcher. disableSelection(document.body). Après les courts règnes des usurpateurs Léontios (695-698) et Tibère (698-705), Justinien II reprend le pouvoir, mais ne l'emploie qu'à assouvir sa soif de vengeance dans la capitale, à Ravenne et à Chersonèsos. En 1242, Thessalonique reconnaît sa souveraineté, et il occupe la ville en 1246. Quand Michel VIII Paléologue meurt, en décembre de la même année, la menace occidentale a disparu. Il est centré autour d’une ville, la plus important du monde méditerranéen qui en proportion n’avait qu’une seule rivale : Bagdad. Sous domination romaine, elle subit plusieurs assauts au fil des années. La mort du tsar bulgare Siméon en 927 permet à Constantinople de passer à l'offensive en Orient : les exploits de Courcouas (prise de Mélitène en 934 et d'Édesse en 944) ouvrent la voie à l'offensive décisive de Nicéphore II Phokas et de Jean Ier Tzimiskès : le premier reprend la Crète (961) et Chypre (969) ; le second franchit l'Euphrate et conquiert une partie de la Palestine (975). } Maurice tente d'enrayer cette décomposition en transformant les territoires de Ravenne et de Carthage en exarchats, dont les gouverneurs concentrent entre leurs mains tous les pouvoirs civils et militaires. Le commerce byzantin est fortement concurrencé par les Vénitiens, qui, depuis 1082, jouissent dans l'Empire de privilèges commerciaux exorbitants : c'est à ce prix qu'ils ont fait payer leur appui maritime cette année-là et la base du puissant empire économique qu'ils commencent d'édifier en Orient. Ils occupèrent la Syrie et, après la victoire du fleuve Yarmouk (636), poursuivirent leur chemin pour conquérir la Palestine, l’Égypte et une grande partie de l’Afrique du Nord. La réforme la plus importante de Héraclius consista à introduire un système de districts militaires, appelés thèmes. En 602, l'armée du Danube refuse de franchir le fleuve et se révolte : un officier subalterne, Phokas, est proclamé empereur par les mutins. Empereur romain (306-337), fils de Constance Chlore et de... Tout au long de la période byzantine, le patriarche de... Capitale de l’Empire byzantin jusqu’à sa prise par les Turcs ottomans... État fondé par les « croisés » en 1204 sur les ruines... , surnommé Dragasès. Le plan du Vénitien reçoit le concours inespéré du fils d'Isaac II détrôné (le futur Alexis IV Ange) : le jeune prince propose aux croisés de l'aider à renverser son oncle usurpateur et les allèche par de belles promesses. L'échec cuisant de Myrioképhalon marque un tournant de l’histoire byzantine et met un terme à une politique dont les visées ambitieuses dépassaient de loin les moyens militaires et financiers de l'Empire byzantin. Les croisés mirent la ville à sac et fondèrent un Empire latin en Grèce et dans les Balkans. Mais la résistance s'organise ; Constantinople, abandonnée par Venise et le Saint Empire, est bientôt acculée à la défensive. Empereur byzantin de Nicée (1222-1254), successeur de Théodore Ier... Empereur byzantin de Nicée (1258, en droit 1258-1261). Empire byzantin : Histoire Géographie 27 Janvier 2018. Pour des raisons plus politiques que religieuses, les empereurs suivants, Basiliscos en 475 et Zénon en 482, esquissent un compromis entre les deux conceptions, et Anastase Ier répudie la doctrine chalcédonienne, mais sans autre résultat que de troubler gravement la paix civile et de déclencher un schisme de trente ans (482-518) entre Constantinople et Rome, qui rejette le compromis avec les monophysites. else //All other route (ie: Opera) Celui-ci continue jusqu’en 1357 la lutte contre Jean V Paléologue après l’abdication de son père Jean VI Cantacuzène (1355). Andronic IV se révolte encore en 1385 ; il est imité par son fils Jean VII, qui s'empare du trône impérial en 1390, poussé par l’Ottoman Bayezid Ier (dont l’État est devenu un sultanat). Peuple aryen, apparu du IXe au VIIe s. avant J.-C., en trois régions... Quartier grec de Constantinople (Istanbul). Relations extérieures -- Empire byzantin. Andronic II Paléologue (1282-1328), souverain cultivé et capable, qui s’associe son fils Michel IX (1295-1320), militaire sans talent, est dépassé par les événements : le trône lui est enlevé par son petit-fils Andronic III, qui s'empare de la capitale en 1328 et règne jusqu'en 1341. En 1346, il se fait couronner à Skopje et prend le titre d'empereur des Serbes et des Grecs. L'Empire, menacé par une coalition de la Sicile, de l'Épire et de l'Achaïe, est sauvé à la bataille de Pelagonia (1259). Mais le peuple et le clergé byzantins ne souscrivent pas à la politique unioniste du souverain à laquelle ils opposent une résistance acharnée : l'empereur, qui voit dans l'union des Églises une nécessité politique vitale pour l'Empire, écarte sans pitié tous les récalcitrants. La mort d'Héraclius, le 11 février 641, est suivie d'un grave conflit dynastique entre ses deux fils, Constantin III Héraclius et Héraclius II Héraclonas, issus de deux unions différentes. Il échoue, et le parti civil le remplace par Constantin X Doukas (1059-1067) : l'armée est négligée, les fonctionnaires sont comblés de faveurs, le territoire impérial est envahi par les Oghouz à l'ouest (1064) et les Seldjoukides à l'est. La Grande Compagnie catalane conduite par Roger de Flor fait merveille contre les Turcs ottomans (1304), mais elle ne tarde pas à se retourner contre ses employeurs. L'impératrice Irène, pour sa part fervente iconodoule, prépare habilement la restauration du culte des images, qu'elle fait sanctionner en 787 par le second concile de Nicée, considéré comme œcuménique : l'iconoclasme est condamné comme hérésie et la vénération des icônes rétablie. Il inaugure son règne en mettant fin à la prépondérance commerciale de Venise, mais il doit vite en rabattre et renouveler sous la contrainte, en 1126, le traité de 1082. Comme la plupart des personnes vivant en Orient parlaient grec, Héradius remplaça le latin, langue officielle du gouvernement, par le grec. Pour prendre à revers les puissances balkaniques, Michel VIII Paléologue noue des alliances matrimoniales avec la Hongrie et les Tatars de la Horde d'Or. Ils reviennent en 907 et dictent leurs volontés au gouvernement byzantin, mais leur assaut de 941 se solde par un désastre. La paix achetée aux Perses sassanides en 532 est violée en 540 par leur chah Khosrô Ier, qui envahit la Syrie, l'Arménie et l'Ibérie. - Histoire de Byzance, de John Julius Norwich. Byzance est une ancienne cité grecque fondée au milieu du VII e siècle av. Ces succès incontestables s'accompagnent, sur d'autres fronts, de graves revers. La grave crise financière que lui ont léguée ses prédécesseurs oblige Alexis Ier Comnène à une forte dévaluation monétaire, dont le fisc saura tirer le meilleur parti. Constantin IV, conscient que le soutien du monothélisme est nuisible à l'État, répudie la politique religieuse de son père : au concile de Constantinople III de 680-681, convoqué par ses soins, le monothélisme est condamné et ses champions sont anathématisés. Une croisade menée par le roi de Hongrie, Sigismond, échoue en 1396. Scellée au concile de Florence en 1439, celle-ci elle est rejetée par le peuple byzantin. EMPIRE BYZANTIN CAROLINGIENS Justinien Charlemagne. Elle est à son tour détrônée par un fonctionnaire civil, Nicéphore Ier le Logothète (802-811), qui trouve la mort dans un combat contre les Bulgares. Le concile de Nicée (325), en affirmant la parfaite divinité du Fils et sa pleine égalité avec le Père, avait résolu théoriquement la question trinitaire soulevée par le prêtre alexandrin Arius, mais il n'avait pas supprimé pour autant l'hérésie arienne, qui dure jusqu'à la fin du ive siècle et à sa nouvelle condamnation au concile de Constantinople (381). Constantinople, assiégée de 1394 à 1402 par le sultan Bayezid Ier (qui défait en 1396 à Nicopolis l’armée de secours des croisés d’Occident et du roi de Hongrie), est délivrée grâce à la campagne des Mongols de Tamerlan (→ Timur Lang) en Anatolie. Il n’en demeure pas moins que son fils Siméon Ier (893-927) devient bientôt l'adversaire acharné de l’Empire byzantin. Jean II Comnène passe la plus grande partie de son règne dans les camps. 391-392 LES CULTES PAÏENS … Son second fils, Manuel II Paléologue, lui succède (1391-1425). Pour en savoir plus, voir l'article iconoclasme. Ils y fondent le premier royaume bulgare, à encadrement protobulgare et à population majoritairement slave, dont l'indépendance est bientôt reconnue par Constantinople, qui achète la paix en leur consentant un fort tribut annuel. Puis les rapports entre Byzance et l’Occident se détériorèrent, car après quelques conquêtes en Asie mineure, les Byzantins refusèrent de suivre l’armée des croisés en Palestine. Il se livre à une active propagande et le concile de Hiereia, dont les 338 membres sont tous acquis à sa cause, sanctionne la doctrine officielle en 754 : la représentation des saints est interdite et la vénération de leurs images prohibée. L Empire byzantin s est achevé avec la prise de Constantinople par les Ottomans en … En 324, Constantin le Grand (306-337) choisit Byzance, un port grec situé sur la rive gauche du Bosphore, le mince détroit sépa­rant la Turquie de l’Europe, pour en faire la nouvelle capitale de l’Orient. Réduits autour de l'Empire de Nicée, les byzantins ne purent reconquérir leur capitale et une partie de leur empire avant 1261. Pour ses dirigeants, comme pour ses sujets, le nouvel Empire, unique héritier de l’antique Empire romain après 476, ne cessera jamais d'être « romain », même si une culture spécifique s’y développe progressivement pour lui conférer son caractère gréco-oriental proprement « byzantin ». L'équilibre politique de la péninsule balkanique est perturbé par l'irruption des Protobulgares, peuplade turque installée depuis 670 dans le delta du Danube. Jean Cantacuzène se fait proclamer empereur en Thrace en 1341. Une grave crise sociale (massacre des aristocrates en Thrace et à Thessalonique) et une querelle religieuse passionnée (l'hésychasme, tendance mystique très présente au mont Athos fondée sur la contemplation et l’invocation répétée du nom de Jésus) approfondissent davantage le fossé entre les clans ennemis. À la mort de l'empereur Anastase Ier (518), l'Empire, débarrassé des Barbares, s'estime en mesure d'entreprendre le sauvetage des territoires perdus d'Occident. Les empereurs byzantins continuèrent pourtant à se dire romains. Ce dernier doit d’abord disputer le pouvoir à l’usurpateur Basiliscos (474-476). Bien que condamné au concile de Chalcédoine (451), le monophysisme provoque un schisme aux conséquences politiques lourdes : l'Égypte, la Syrie, la Palestine et bientôt l'Arménie se rangent sous la bannière monophysite et ne tardent pas à afficher des aspirations séparatistes. L'Asie Mineure est en passe de tomber aux mains des Perses : ceux-ci occupent l'Arménie, la Syrie et même Jérusalem (614), d'où ils transfèrent la vraie Croix à Ctésiphon. Dans cette première séquence d'histoire de 5e, nous allons étudier deux empires du Moyen Âge : l'empire byzantin et l'empire carolingien. Répudiant leur engagement de céder aux Byzantins les villes qu'ils prendraient en Asie, les chefs croisés y fondent pour leur compte de petites principautés féodales : Édesse, Antioche, Jérusalem, Tripoli. La guerre reprend en 913 : en août, Siméon paraît sous les murs de la capitale, réclamant la couronne des basileis. L'empereur Romain IV Diogène (1068-1071) essaie d'enrayer le déferlement turc en Asie Mineure, mais son armée est écrasée à Mantzikert en août 1071 et lui-même est fait prisonnier. Rome s'émeut et anathématise les iconoclastes. Ils enlèvent Andrinople (1361 ou 1362), qui leur sert de point d'appui pour la conquête méthodique des Balkans ; Philippopolis (→ Plovdiv) est conquise en 1363-1364. L’EMPIRE BYZANTIN . Famille byzantine, qui apparaît dans l'histoire vers la fin du... Ensemble des États chrétiens fondés en Syrie et en Palestine... Empereur byzantin (1295-1320), fils aîné et associé d'Andronic II. Le fils de Léon VI, Constantin VII Porphyrogénète, règne de 913 à 959, même si de 913 à 919 le pouvoir est exercé par sa mère Zoé Carbonopsina, puis de 919 à 944 par l'amiral Romain Ier Lécapène, associé à l'Empire dès 920. Après une guerre indécise entre Rome et la Ligue latine (une coalition de ces communautés urbaines), cette égalité fut reconnue par le traitéconclu entre Rome et ses voisins aux en… L’histoire de l’Empire byzantin, qui s’étend sur une période de plus de 1 000 ans, tire ses origines de la fondation de l’Empire romain. Une armée perse commandée par le général Shahrbarâz traverse l'Asie Mineure et campe à Chalcédoine ; de leur côté, les Avars, secondés par des Slaves, des Bulgares et des Gépides, assiègent la ville par terre et par mer. Ils occupent Chypre, saccagent Rhodes et d'autres îles de la mer Égée qui contrôlent la route maritime de Constantinople. Cependant, il faut attendre le partage de l'Empire entre les fils de Théodose Ier, Honorius et Arcadius, en 395, puis l'effondrement de sa pars occidentalis (partie occidentale), sous les coups des grandes invasions, pour que la partition de l'Empire romain d'Orient soit consommée. Parapinakès. Une puissante armée ottomane bivouaque sous les murs de Constantinople au début d'avril 1453 ; l'artillerie turque a raison de la solidité des remparts byzantins, et, le 29 mai, les janissaires escaladent les remparts. En 1261, l'Empire byzantin est réduit au Nord-Ouest de l'Asie mineure, à la Thrace, à une partie de la Macédoine, à l'Épire et à quelques villes du Péloponnèse. Histoire Empire Niveau moyen (77% de réussite) 10 questions - 4 753 joueurs Un petit quizz sur l'Empire byzantin.