Lors de son premier match, face aux vice-champions du monde en titre suédois, il inscrit un doublé, donnant la victoire aux siens (3-2)[60]. Une victoire facile sur le score de onze buts à un[21],[A 11] qualifie les partenaires de Gyula Zsengellér, auteur de six des onze buts de son équipe. En 1954, des matchs sont diffusés pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde[208]. Même la sélection olympique, qui reste sur trois finales d'affilée, est éliminée au premier tour des qualifications aux Jeux olympiques de 1976 par la Bulgarie[91]. Après la chute du régime socialiste, le stade garde son nom jusqu'en 2002, date à laquelle il est renommé stade Ferenc-Puskás, en l'honneur de l'un des plus illustres joueurs hongrois[175]. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. En réaction, la Fédération hongroise, tout comme les autres nations candidates à l'organisation, n'envoie aucune délégation à cette première édition de la Coupe du monde, qui remporte malgré tout un franc succès populaire[16]. Certaines rencontres de l'équipe nationale sont jouées dans d'autres stades. Les deux équipes n'arrivent pas à se départager pendant le temps réglementaire (1-1) ; en prolongation, un doublé de Dezső Novák offre la troisième place continentale à la Hongrie[62]. La carrière internationale de Baratky s'arrête avec la Seconde Guerre mondiale, le Mouvement Légionnaire au pouvoir en Roumanie le menaçant de mort à cause de ses origines hongroises[226]. Les Hongrois se préparent idéalement en battant pour la première fois l'Angleterre à Budapest (2-1)[18],[A 10]. Profitant de deux erreurs du gardien hongrois József Gelei[72], les Soviétiques marquent au début de chaque période, tandis que leur fameux gardien de but Lev Yachine, malgré ses 37 ans, arrête les nombreux tirs hongrois[B 3], permettant aux siens de s'imposer deux buts à un[73]. Portée par ce succès aux Jeux et par une génération prometteuse[53], la Hongrie domine lors des qualifications à la Coupe du monde 1966, l'Allemagne de l'Est et l'Autriche. En quart de finale, les Hongrois éliminent la Roumanie (2-1) puis écartent l'Égypte sur le score de 6-0, marqué par un quadruplé de Bene[65]. Une quatrième place lors de l'Euro 1972 et une médaille d'argent lors des Jeux olympiques de 1972 sont les dernières grandes performances de l'équipe. Elle concède à Vienne face à son homologue autrichienne, dont c'est également la première sortie, une défaite 5-0[4],[A 1]. Né à Budapest en 1906, Sebes effectue toute sa carrière de joueur au MTK Budapest, entre 1929 et 1945. La personnalité marquée des autres joueurs, comme Grosics, Hidegkuti ou Czibor, a également contribué au rayonnement posthume de l'équipe de 1954[198]. La Hongrie, à l'instar d'autres pays européens et de l'Uruguay, qui s'apprête à fêter le centenaire de son indépendance et dont la sélection est double championne olympique en titre, dépose alors sa candidature pour accueillir le tournoi, prévu en 1930[17]. Ainsi, le stade Rudolf Illovszky (9 000 places), le stade d'Oláh Gábor utca à Debrecen, ETO Park à Győr ou encore le stade Sóstói à Székesfehérvár (14 300 places) ont accueilli la sélection nationale à diverses reprises[179]. Si le groupe ne comprend aucun joueur de la dernière Coupe du monde, le défenseur Dezső Novák et le milieu de terrain Lajos Szűcs renforcent la sélection. Le stade du Budapest Honvéd est renommé en son honneur en 1986[157]. Il ne sera plus sélectionné qu'une fois en 1974, lors d'un match jubilé[80]. Elle domine facilement le Salvador (4-0)[76], est accrochée par le Ghana (2-2) mais passe le premier tour en écartant Israël (2-0). L’ancien journaliste de L’Equipe et de France-Football, Jacques Ferran, présent en Suisse en 1954 et qui a assisté à plusieurs matches joués par cette équipe hongroise, et interrogé sur ce sujet, nous disait récemment : « ce que la Hongrie avait d’exceptionnel, c’est qu’un pays aussi petit réunisse en même temps cinq ou six joueurs d’exception. À l'époque du Onze d'or dans les années 1950, le sélectionneur Gusztáv Sebes utilise majoritairement des joueurs du Budapest Honvéd, le club de l'armée hongroise[30],[A 14]. En mars et avril 1934, l'équipe d'Ödön Nádas domine sans mal la Bulgarie lors des éliminatoires et n'a même pas à affronter l'Autriche, son deuxième adversaire, pour assurer sa place en phase finale. Toutefois, ces échecs sont atténués par la victoire de la Hongrie lors de la Coupe Kirin en mars 1993[107], après une victoire contre le Japon et un nul contre les États-Unis[108]. György Sárosi, joueur du Ferencváros de 1930 à 1948, inscrit 42 buts en 62 matchs pour la sélection hongroise entre 1931 et 1943[149]. Budapest, Hongrie, 23 mai 1954 --- Match de football Angleterre-Hongrie au Nepstadion de Budapest. À la fin des années 1940, László Kubala est considéré comme l'un des plus talentueux attaquant du pays, bien qu'il ne joue que trois matchs pour les Magyars en 1948 ; il portera en effet les couleurs de trois équipes nationales différentes dans sa carrière[A 20]. L'année suivante, elle remporte ses premières victoires, sur la sélection de Bohême et Moravie (ancêtre de la sélection de République tchèque), puis sur l'Autriche[6]. Lors de la demi-finale, les Hongrois surclassent la Suède, qui avait pourtant ouvert le score sur sa première occasion (5-1)[B 1]. Ainsi, la rencontre d'octobre 2014, achevée sur le score de 1-1 à Bucarest, a vu un déferlement de violences[229], autant sur le terrain (12 cartons jaunes distribués par l'arbitre) qu'en dehors, avec des fumigènes, des incendies de sièges par des supporters hongrois et la réponse de la police roumaine avec l'utilisation de gaz lacrymogènes pour calmer la foule. De même, nombre d'internationaux hongrois ont également joué pour la Roumanie. Avec 117 rencontres[165], Lajos Baróti est actuellement le technicien comptant le plus de matchs passés sur le banc de la sélection. La Hongrie, triple médaille d'or olympique de football en 1952, 1964 et 1968, est toujours la nation la plus titrée des Jeux olympiques, devant la Grande-Bretagne[note 5], l'Uruguay, l'Union soviétique et l'Argentine, vainqueurs à deux reprises[193]. Le 19 janvier 1901, douze clubs de Budapest fondent la Magyar Labdarúgók Szövetsége (MLSZ) (en français : « Fédération hongroise de football »)[3]. La Hongrie a réussi sa meilleure performance en remportant la compétition à trois reprises, la première fois en 1952 en disposant de la Yougoslavie en finale, la seconde à Tokyo en 1964 et la dernière en 1968 à Mexico. Après la Première Guerre mondiale, l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie, vaincues et considérées comme les responsables du conflit par les Alliés, sont boycottées par les nations dominantes du football mondial, la Grande-Bretagne en tête. Il meurt au combat lors de la Première Guerre mondiale en 1916[162]. Il ne reviendra jamais en Hongrie[148]. Au cours des années 1950, l'équipe de Hongrie était surnommée Les Magyars Magiques[30]. La remontée au classement FIFA de la Hongrie montre le léger renouveau des Magyars, 32es en 2012[109]. Function: view, Cet article traite de l'équipe masculine. Lors du tournoi de repêchage, les victoires face à l'Allemagne puis l'Autriche lui permettent de se classer à la cinquième place. Malgré la déception de ne pas être couronné champion du monde, Sebes est maintenu à son poste. Il débute en équipe nationale en 1947 et participe à toutes les campagnes de la Hongrie, que ce soit aux Jeux olympiques, en Coupe du monde ou à l'Euro[159]. Lors de cette Coupe du monde, la Hongrie écarte diverses formations et fait notamment impression en surclassant la Suède[B 1]. Le match est si violent qu'il est rapidement surnommé « Bataille de Berne »[44],[45]. Né à Budapest en 1906, Sebes effectue toute sa carrière de joueur au MTK Budapest, entre 1929 et 1945. Cet échec entraîne le limogeage de Matthaüs[116]. La sélection manque pour la première fois la qualification en 1970, après six campagnes successives couronnées par une présence en phase finale[note 6]. Gusztáv Sebes peut être considéré, avec Béla Guttmann, comme l'un des meilleurs techniciens du pays. En quart de finale, la Hongrie rencontre l'Union soviétique. Line: 208 Privée de sa vedette Ferenc Puskás, blessé à la cheville contre l'Allemagne[42], et faisant face à des adversaires particulièrement rugueux, l'équipe hongroise connait ensuite plus de difficultés. La compagnie de chemin de fer hongroise a également honoré le Onze d'Or en 2011 en redécorant une série de locomotives Taurus avec une teinte dorée et les portraits des joueurs[203]. Le gardien de but Gábor Király est le plus vieux joueur de la sélection (toujours en activité) avec sa dernière sélection en 2015, à 38 ans et 362 jours[195]. Si Puskás loue le régime communiste hongrois, son coéquipier Gyula Grosics déclare au contraire, que les « victoires hongroises ne pouvaient pas être attribuées aux idéologies politiques », mais que les politiciens ont su « exploiter le succès du football pour eux-mêmes »[35]. Maquette du Népstadion en 1952, un an avant son inauguration. Lors d'un match de la sélection hongroise, la plus grande affluence est enregistrée en 1954 lors d'un match amical contre l'Écosse avec 113 146 spectateurs[196]. Après avoir dominé la France (battue une nouvelle fois à Colombes), la Bulgarie et la Norvège en poule[83], elle affronte en quart de finale l'équipe de Roumanie[note 7]. Un match d'appui est organisé entre les deux formations comme le prévoit le règlement. Elle dispute son premier match de qualification le 25 mars 1934 face à la Bulgarie. La Hongrie l'emporte sur le score de 6-3[38]. Ainsi, le stade Rudolf Illovszky (9 000 places), le stade d'Oláh Gábor utca à Debrecen, ETO Park à Győr ou encore le stade Sóstói à Székesfehérvár (14 300 places) ont accueilli la sélection nationale à diverses reprises[179]. Au stade Lénine de Moscou, ils s'inclinent lors du match aller de leur huitième de finale (3-1)[57]. Ce retour en forme est toutefois stoppé lors des éliminatoires de l'Euro 2000. L'entraîneur belge est remplacé par l'italien Marco Rossi[135] passé notamment par le Budapest Honvéd et le DAC 1904. La sélection fait son retour sur la scène internationale lors du championnat d'Europe 2016. Ainsi, un journal de Budapest tente de discréditer le football en annonçant la mort de 74 joueurs ces trois dernières années[Lesquelles ?] D'une capacité de 8 130 places, le stade héberge aussi des compétitions d'athlétisme et de cyclisme sur piste, ce qui provoque une certaine rivalité entre footballeurs et cyclistes[169]. Privés de leur meneur, qui ne portera plus le maillot de la sélection pendant deux ans, mais avec un Ferenc Bene étincelant[B 2], les Hongrois terminent à égalité de points avec la Tchécoslovaquie. Les Magyars font bonne figure mais doivent s'incliner, sur deux doublés des avants Gino Colaussi et Silvio Piola[23], pour un score final de quatre buts à deux[A 12]. Football, Equipe de France 13/11/2020 Orban, Szoboszlai, Szalai : de qui devront se méfier les Bleus face à la Hongrie ? La Hongrie surclasse ensuite la Bulgarie, néophyte dans la compétition (6-0), après avoir marqué quatre buts lors des douze premières minutes[58]. De nombreux éléments du onze d'or s'exilent alors en Espagne. La sélection magyare retrouve des couleurs lors des éliminatoires de la Coupe du monde de 1998, où la sélection, avec le jeune et prometteur gardien de but Gábor Király[111], termine deuxième de son groupe et doit affronter la Yougoslavie en match de barrage ; l'équipe est toutefois balayée 1 à 12 au score cumulé des matchs aller et retour[112]. − JONATHAN NACKSTRAND / AFP József Bozsik, joueur du Budapest Honvéd de 1943 à 1962, fait ses débuts internationaux en 1947[157]. La sélection affiche un bilan de 3 victoires, 2 matchs nuls et une défaite (à domicile contre la Russie 2-3). Novák devient le premier footballeur à avoir remporté trois médailles olympiques (l'or en 1964 et 1968, le bronze en 1960), un exploit resté inégalé depuis[78]. Le 4 juillet 1954 au Wankdorf à Berne, la Hongrie, qui peut compter sur le retour de Puskás, retrouve l'Allemagne de l'Ouest en finale. En quart de finale, les Hongrois éliminent la Roumanie (2-1) puis écartent l'Égypte sur le score de 6-0, marqué par un quadruplé de Bene[65]. Classement mondial et européen année après année : De 1960 à 1976 les quarts de finale (et éventuels huitièmes de finale) sont disputés hors tournoi. L' équipe de Hongrie de football ( Magyar labdarúgó-válogatott en hongrois) est l'équipe nationale qui représente la Hongrie lors des compétitions internationales masculines de football, sous l'égide de la Fédération hongroise de football. La Hongrie se consacre ensuite à la préparation de la Coupe du monde de 1938, organisée par la France. Durant le conflit et juste après, la Hongrie n'affronte pratiquement plus que son allié au sein de l'Empire austro-hongrois : en effet, entre octobre 1914 et mai 1920, vingt-deux des vingt-trois matchs amicaux qu'elle dispute le sont contre l'Autriche[6]. Avec douze buts en cinq matchs, Bene termine meilleur buteur de la compétition[65]. Malgré cette performance prometteuse, la sélection subit une cuisante défaite face aux Pays-Bas, vainqueur huit buts à un[125], ce qui constitue la pire défaite des Hongrois depuis 1941[126]. Les 27 buts inscrits par le Onze d'or lors de la Coupe du monde 1954 restent le record de buts inscrits par une équipe lors d'une phase finale[97]. Membre du Onze d'or mais pas le plus connu, Bozsik remporte le titre olympique et termine finaliste de la Coupe du monde[157]. Alors que le football devient un enjeu économique, la Hongrie ne suit pas le mouvement et reste un peu en retrait de ses voisins européens[3]. Après 1939, la Hongrie quitte le Hungária körúti Stadion tout en continuant à jouer dans le stade de Ferencváros jusqu'à l'effondrement d'une tribune le 4 mai 1947 lors d'une rencontre face à l'Autriche[170]. La légende veut que la Hongrie ait laissé la Squadra Azzurra s'imposer, après les menaces de sanction du leader fasciste italien, Benito Mussolini, à ses joueurs, en cas de défaite : « On a pris quatre buts, mais au moins on leur a sauvé la vie », — Antal Szabó (gardien de la Hongrie), à l'issue de la finale perdue face à l'Italie (2-4)[24],[25]. La Hongrie se qualifie pour son deuxième Championnat d'Europe consécutif et sera placé dans le groupe F en compagnie de la France, l'Allemagne et comme il y a 4 ans le Portugal, avec 2 matchs à domicile à disputer contre les Bleus et les Lusitaniens. Avec le faible niveau de la sélection nationale, la population hongroise est bien moins impliquée dans le football hongrois. Cette rencontre est considérée comme un tournant de l'histoire du football[33],[36] et est qualifiée par la presse britannique de « match of the century » (en français : « match du siècle »)[39]. Lors des éliminatoires de l'Euro 2008, la Hongrie tombe sur l'équipe tenante du titre, la Grèce[119]. Malgré l'échec de la campagne européenne, la Hongrie parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1986 en devançant les Pays-Bas et l'Autriche[99]. En 1949, alors qu'est proclamée la République populaire de Hongrie, la sélection est confiée à Gusztáv Sebes, un communiste convaincu[29]. La rencontre démarre bien pour les Hongrois qui mènent 2-0 après huit minutes de jeu[43]. Zsengellér est l'auteur de deux nouveaux buts. En plus d'avoir été finaliste à la Coupe du monde, Dietz a surtout révélé sous son mandat des joueurs comme György Sárosi et Gyula Zsengellér[B 8]. Quelques internationaux hongrois sont nés en dehors de l'Europe, comme Thomas Sowunmi, né au Nigeria et international hongrois entre 1999 et 2006[140], ou encore Leandro, d'origine brésilienne et international depuis 2004[141]. Ainsi, lors des attaques, tous les joueurs prennent part au jeu offensif, tandis que lors des attaques adverses, tous les joueurs se regroupent en défense[216]. La Hongrie se classe quatrième de cette édition, en perdant face à la Belgique, pays-hôte, à qui ses défenseurs offrent les deux buts (1-2)[85]. Ainsi, Joseph Ujlaki, hongrois de naissance, joue vingt-et-un matchs internationaux avec les Bleus entre 1952 et 1960, et Désiré Koranyi, né sous le nom de Deszõ Korányi Kronenberger, joue cinq matchs avec l'équipe de France entre 1939 et 1942[138]. Iuliu Baratky est l'un des rares joueurs à avoir porté le maillot des deux sélections. Lors de cette même rencontre, le triplé marqué par László Kiss en seulement sept minutes est actuellement le coup du chapeau le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde, mais aussi le seul inscrit par un remplaçant[191]. Si en équipe nationale son palmarès est vierge, il a remporté de nombreux trophées en club dont quatre titres de champion de Hongrie, un titre de champion du Portugal et cinq Coupes de Hongrie. Qualifiée pour les quarts de finale, la Hongrie échoue à se qualifier au tournoi final, en étant écartée une nouvelle fois par l'URSS, malgré une victoire 2-0 à Budapest à l'aller[75]. La sélection manque pour la première fois la qualification en 1970, après six campagnes successives couronnées par une présence en phase finale[note 6]. Son plus mauvais classement est une 87e place en juillet 1996[185]. Il voit le 23 mai 1954 l'Angleterre s'incliner 7-1 contre le Onze d'Or devant 92 000 spectateurs[40],[173]. Gusztáv Sebes décède à 80 ans, en 1986. La Coupe internationale renaît également de ses cendres en 1948 avec les cinq mêmes sélections qu'avant la guerre[28]. En s'appuyant sur cette génération de joueurs talentueux, rassemblés au quotidien dans seulement deux clubs, Sebes va constituer l'une des plus grandes équipes de l'histoire du football[30]. Après deux matchs nuls (1-1 à Budapest puis 2-2 à Bucarest), un match d'appui est organisé à Belgrade, que la Hongrie remporte dans les derniers instants (2-1)[83]. La capacité d'origine du stade était de 104 000 personnes avant d'être réduite à 56 000 places[174]. Il fait partie de l'équipe-type de la Coupe du monde de 1954[158]. En juin 1969, la sélection connaît un coup dur avec la grave blessure de Flórián Albert lors d'un match qualificatif pour la Coupe du monde 1970 face au Danemark[80]. La Hongrie remporte son troisième titre olympique de football (1952, 1964, 1968)[79]. Malgré cet échec en finale, Dietz reste sélectionneur jusqu'en 1939, année durant laquelle la seconde Guerre mondiale éclate. Avec 87 buts inscrits en 32 matchs de phase finale de Coupe du monde, la sélection hongroise possède la moyenne de buts record de 2,72 buts par rencontres[192]. Huit ans plus tard en Belgique, elle atteint de nouveau la phase finale et échoue en demi-finale, encore une fois contre l'URSS. Les Hongrois ouvrent la compétition le 28 septembre 1958 face à l'Union soviétique. Les Hongrois affrontent ensuite l'Uruguay, tenant du titre, pour un match prévu comme « intense et spécial », du fait de la force des deux formations[42]. Lors d'un match de la Coupe internationale 1936-1938, il inscrit sept buts contre la Tchécoslovaquie[151]. Cette liste présente les matchs de l'équipe de Hongrie de football par adversaire rencontré.Lorsqu'une rivalité footballistique particulière existe entre la Hongrie et un … Après l'éparpillement de son Onze d'or à la suite de l'insurrection de 1956, la Hongrie trouve des successeurs, notamment en la personne de Flórián Albert, qui fait ses débuts internationaux en 1959, à l'âge de 17 ans[60]. Les matchs contre la Yougoslavie (27) et la République fédérale de Yougoslavie (2) sont cumulés. La dernière rencontre officielle date de juin 2016, lorsque les deux équipes sont engagées dans le groupe F de l'Euro 2016, un match remporté 2-0 par les Hongrois. Sans joueur majeur, la sélection olympique de Zoltán Opata concède la défaite face à la Pologne dès le premier tour[19]. Elle est également appelée pendant cette même période Aranycsapat en hongrois, ce qui signifie Onze d'or hongrois[230]. Les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim. L'année suivante, la Hongrie remporte pour la première fois la Coupe internationale, commencée en 1948[34], devant la Tchécoslovaquie et l'Autriche. Si Puskás loue le régime communiste hongrois, son coéquipier Gyula Grosics déclare au contraire, que les « victoires hongroises ne pouvaient pas être attribuées aux idéologies politiques », mais que les politiciens ont su « exploiter le succès du football pour eux-mêmes »[35]. La différence de buts (+14) et le nombre de buts inscrits à l'issue du premier tour (17) n'ont jamais été approchés depuis. Le stade Üllői úti, ici photographié lors de son ouverture au public en 1911, accueille la plupart des matchs des Hongrois entre 1911 et 1953. Finalement, en 1911, la sélection quitte le stade, transformé en vélodrome en 1928, pour jouer dans de plus grands complexes sportifs[169]. Quelques mois plus tard, elle s'inscrit au tournoi olympique de Londres mais la fédération déclare forfait au dernier moment, officiellement pour des raisons financières[9] mais surtout à cause des troubles politiques créés par la crise bosniaque dans l'Empire[A 3]. Cliquez sur le nom du pays dans le menu de gauche, et choisissez votre compétition (résultats de championnats et ligues, livescore de … Albert, qui a fait son retour en équipe nationale peu avant la compétition, n'est plus que l'ombre du joueur qu'il fut. Après la déception de la Coupe du monde de 1934, Dietz remplace Ödön Nádas[B 8]. De plus, le niveau très inférieur de l'équipe actuelle contribue à renforcer l'image « mythique » de l'équipe des années 1950[199]. L'équipe de Hongrie de football (Magyar labdarúgó-válogatott en hongrois) est l'équipe nationale qui représente la Hongrie lors des compétitions internationales masculines de football, sous l'égide de la Fédération hongroise de football. Elle se qualifie à la Coupe du monde de 1978 en devançant l'Union soviétique - une première en compétition[6] - puis en battant largement la Bolivie en barrage intercontinental[92]. Les Magyars peinent depuis quelques années à remporter des succès face aux plus grandes nations mondiales. Après un léger sursaut à la suite de ses performances honorables aux qualifications de l'Euro 2004, la Hongrie redescend au-delà de la 70e place du classement FIFA en 2005[109]. Novák devient le premier footballeur à avoir remporté trois médailles olympiques (l'or en 1964 et 1968, le bronze en 1960), un exploit resté inégalé depuis[78]. La Hongrie remporte pour la deuxième fois de son histoire la médaille d'or aux Jeux olympiques[67]. La sélection d'Ede Herczog entame la compétition en quart de finale face au tenant du titre, la Grande-Bretagne, qui s'impose très facilement sur le score de 7-0[11]. La Hongrie joue en début d'année 1939 une série de rencontres en Europe de l'Ouest, affrontant successivement les Pays-Bas, la France, l'Irlande et la Suisse.