La dernière modification de cette page a été faite le 7 décembre 2020 à 03:10. La boussole du géomancien est placée au centre d’un disque couvert de cases et d’inscriptions, références aux hexagrammes du «Livre des mutations », Yi Jing (également orthographié Yi King ou Yi-King), et aux diverses associations que suggèrent ce texte divinatoire. L’architecture chinoise antique On ne trouve plus que très … Une nouvelle génération d’architectes chinois prend la relève des premiers architectes formés en Occident au XXe siècle et l’aspect architectural et urbain de la Chine se métamorphose à vive allure, aux dépens des dernières traces de l’architecture traditionnelle (d'époques Ming et Qing essentiellement) encore visibles, et aux dépens de l’architecture des minorités : l’architecture au Tibet, celle des oasis du Xinjiang, les yourtes des éleveurs encore en usage en Mongolie Intérieure et au nord du Xinjiang, parmi tant d’autres. C’était le type même de l’architecture dédiée à l’empereur, quelle qu’ait été son origine ethnique. Depuis les origines, l’architecture en Chine, dans les zones de peuplement Han, était majoritairement une architecture de bois, les murs de brique n’étant pas porteurs. Durant la dynastie des Qing (1636-1911), les règles furent établies en reliant le nombre et le type de figures aux fonctions des bâtiments. Vue sur une des cours de la résidence (1762-1811) de la famille impériale Wang (Wang Jia Taiyuan), Shanxi. L’ossature de bois étant assemblée parfaitement, elle offre une très grande résistance aux variations climatiques et aux séismes. Dans l’architecture traditionnelle chinoise, chaque facette d’un bâtiment a été décorée en utilisant divers matériaux et techniques. Cet aménagement était la représentation graphique de la supériorité de l’épouse principale dans ses relations avec les concubines. Il fallut 300 000 travailleurs et quatorze années pour compléter ce gigantesque/massif projet de construction. Aujourd’hui elle s’applique partout, jusque dans les Chinatowns et certains immeubles contemporains, plutôt comme un signe d’appartenance au monde chinois cossu ou cherchant à le paraître, afin de correspondre à cette image pour des raisons parfois purement commerciales. Rédigé au XXème siècle, par Chen Mingda (1914-1997), ce manuscrit est le travail de Wang Qiheng (Professeur de Zhang Chunyan), ancien étudiant de Chen Mingda, de Ding …. Populariser l’architecture traditionnelle. Ces derniers y travaillaient aussi, y vouaient leur culte, s’y divertissaient. Toute personne désireuse d’édifier une voûte commémorative devait dans un premier temps soumettre une demande aux autorités féodales locales. Les ponts remarquables de Chine 6. Fouille du Guangdong[30]. Les transgressions de ce code étaient considérées comme un crime et passibles de peine de mort dans certains cas. Les jardins traditionnels chinois 4. Henan Provincial Museum, Zhengzhou. 7 mai 2020 - Explorez le tableau « China » de Ibtissam Lemzaoui, auquel 216 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Les hallucinantes constructions chinoises modernes. Les toits sont à une ou deux pentes. Chaque lilong peut comporter une vingtaine de longtang, le tout étant desservi par des ruelles étroites débouchant sur les rues principales voisines. C’est donc une solution de charpente différente du triangle mécaniquement rigide que l’on trouve en occident. Les principes structurels de l’architecture chinoise sont … La période Edo, entre le 17ème et le 19ème siècle, est une autre ère unique de l’architecture … Ce sont chaque fois des formes et des procédés différents[11] chez ces peuples Dai[12],[13], Dong[14],Yao, Maonan Zhuang, Miao, Jingpo et De’ang possèdent tous des habitations de ce type, galan, surélevées sur leurs pilotis. Ce système permet de donner au toit une forme convexe qui produit un bel effet de légèreté, mais aussi concave parfois. Maison familiale de Lu Xun à Pékin : un exemple typique de composition d'une habitation principale. On exigeait de tous les autres bâtiments qu’ils en aient moins. Comme le traditionnel siheyuan est l'unité des traditionnels hutong, le longtang au XXe siècle[33] en est la réinterprétation dans le contexte de l'urbanisation dense des comptoirs occidentaux de la ville cosmopolite à Shanghai. La ville de Dadu fut construite au XIIIe siècle selon les principes du grand classique de Confucius, « Zhou Li », « Kaogong Ji », le « Rite des Zhou», les « Compétences techniques ». étaient générés par une proportion, fonction du rang du bâtiment. Vue rapprochée de cette maison collective, de style Xinglie des Kejia, ou Hakka. Loading... Unsubscribe from CGTN Français? Le nombre de rangées de crinières de lions donnait de plus amples informations sur la position sociale du propriétaire de la maison. La mode, en Chine, des toits aux angles fortement relevés remonte au moins au XIe siècle et signale traditionnellement le monde des élites. Cependant, dans ce pays pourtant soumis à la déforestation depuis longtemps, on peut s’étonner que la brique n’ait pas détrôné le bois pour tous les éléments structuraux, alors que le principe de la voûte était connu. Contrairement aux constructions traditionnelles chinoises qui n’ont connu aucune révolution et qui sont pour la plupart consacrées à l’habitation, les projets chinois … L’architecture chinoise, est depuis les années 1980, une architecture en pleine mutation. Représentation mingqi d'un palais Han. En Chine l’architecture civile et militaire ancienne repose donc largement sur les deux traditions de pensée dominantes : le confucianisme et le taoïsme, tandis que l’architecture des jardins chinois se réfère en partie sur certains aspects du bouddhisme chinois. Le plus souvent l'une de ces modestes pièces est réservée à la mosquée. La chambre centrale de l’aile nord, en tant que pièce la mieux localisée, faisait office de salle de réception ou de salle des ancêtres. Selon les lieux et pour la plupart des populations Han, dans les maisons les plus huppées, l’ossature de bois, quand elle existait, reposait sur une plate-forme de fondation, et le toit pouvait avoir un caractère plus ou moins décoratif selon le statut de l’édifice et selon les moyens de ses éventuels propriétaires. Les constructions traditionnelles chinoises ont souvent des figurines de céramique représentant des créatures légendaires placées le long des avant-toits. Maison sur le Grand Canal à Wuzhen, Tongxiang. Les Li du mont Wuzhi, sur l’ile de Hainan, exposés aux vents violents construisent leurs étranges habitations en forme de bateau sur de petits pilotis et ils les couvrent de chaume. Mais de nombreuses variations régionales apparaissent dès que des considérations climatiques ou géologiques entrent en jeu. Se reporter à la bibliographie de la page Architecture et urbanisme contemporains en Chine. De même, l’aile nord est la plus souhaitable, car elle fait face au sud et reçoit le plus de lumière du soleil. . Ce modèle servit aussi bien pour l'architecture domestique que pour l'architecture religieuse et pour celle des palais impériaux. Une seconde entrée, sur l'arrière, débouche sur un petit couloir d'un mètre de large (tianjing). Les colonnes sont reliées en hauteur par des traverses[N 1] qui s’appuient sur des bras de consoles transversales et longitudinales. N’importe quelle personne familière de la culture traditionnelle chinoise reconnaîtra ces colonnes de dragons sculptés qui sont les symboles de l’empereur, tout comme le nombre des dix colonnes. Voir plus d'idées sur le thème Asie, Architecture chinoise, Chine paysage. Ce groupe majoritaire à 94 % a mis au point, il n’y a pas moins de 7000 ans, une structure architecturale composée d’une ossature de bois reposant, par l’intermédiaire d’une base de pierre, sur une plate-forme de fondation[18]. Fortement influencée par l’architecture chinoise et coréenne, c’est à peu près à l’époque où l’architecture japonaise a commencé à prendre son aspect et sa convivialité, et était dominée par les structures en bois. Pour les « gens ordinaires », sous les Tang, le bâtiment principal ne devait pas dépasser trois entrecolonnements. Sécurité de paiement     Seulement le Palais de l’Harmonie Suprême, dans lequel l’empereur réalisait des rituels sacrificiels, possédait tous ces types de créatures, de même que des statues de dieux. Dadu, capitale des Yuan a été conçue à grande échelle. Ce complexe de cours massif représente clairement l’importance confucéenne accordée à la stricte division des classes et la position de l’individu pris dans un système hiérarchique. Il lui fallut douze ans. Ce modèle fonctionnait aussi pour l’architecture des bâtiments de l’administration et de la majorité des constructions religieuses. La hiérarchisation des espaces se retrouve aussi dans le sud, ou dans l’ouest, mais avec d’autres principes liés au climat et aux traditions différentes. De nombreuses précisions et régles ont été généralisées à cette époque là. Un mur-écran étant dressé devant la porte principale pour empêcher la vue depuis l’extérieur. La somptuosité de leur construction, de même que leur situation centrale, était l’expression du respect au pouvoir impérial. Cette vidéo présente un célèbre ornement en jade composé des … La maison traditionnelle chinoise Siheyuan. Porté par un marché de la construction en pleine expansion à Shanghai le longtang s'est répandu dans tous les quartiers de 1870 aux années 1940. Éléments de composition. En tant que système approuvé par l’état qui combinait la politique, la philosophie, et la morale, le Confucianisme atteignit progressivement le statut de religion et son fondateur, Confucius, fut vénéré comme une divinité. Seulement l’impératrice, en tant que seule et unique épouse officielle de l’empereur, avait ses quartiers situés sur l’axe central vénéré de la Cité Interdite. Comme on le verra plus loin le nombre de colonnes (ou poteaux) était normalisé, le peuple devant se contenter d’unités d’habitation ne dépassant pas trois entrecolonnements en façade, soit trois jian. En 1267, Hu Bilie (Qubilai) le premier empereur de la dynastie Yuan transfère sa capitale sur un site qui comporte beaucoup de qualités géomantiques et géographiques. Derrière ces trois halls principaux se trouvaient les palais des empereurs et impératrices, ainsi que les nombreux auxiliaires des cours centrales. La Cité interdite représente l’expression architecturale suprême de l’idéologie confucéenne. Cet art se révèle dans toute sa complexité et ses subtilités dans les grandes propriétés rurales ou urbaines composées sur un axe central, généralement nord-sud dans le nord de la Chine, le bassin traditionnel des Han, pour bénéficier d’un ensoleillement maximal. La symétrie bilatérale … Le siheyuan permettant de multiples variantes régionales et sociales sur ce motif, par amplification pour les plus riches, par réduction pour les plus pauvres. Ce modèle pense l’architecture par agrégats : les enceintes, les bâtiments, les cours et les galeries étant traités par groupes dans la composition d’ensemble. La ville se trouvait sur un espace carré et couvrait une superficie d’environ 50 km2. D’autres formules que cette architecture de bois et de brique mise au point au nord de la Chine, mieux adaptées aux conditions locales de ce pays immense et contrasté, ou profondément enracinées dans la culture des minorités chinoises, ont su résister à ce modèle dominant. « Les projets de reconstruction de quartiers à Pékin : le cas de Huashi Xiejie » : Fu Xinian, Guo Daiheng, Liu Xujie, Pan Guxi,Qiao Yun, Sun Dazhang (sous la direction de Nancy S. Steinhardt) (. À cela s’ajoutait la répartition des autres espaces pour les enfants et leurs épouses ainsi que pour les parents et serviteurs éventuels selon une partition de la famille et de la société, doublée d’une hiérarchie rigoureusement fixée par les règles confucéennes de bienséance (voir ci-dessous) au moins depuis le milieu de la dynastie des Ming. Ce type de composition architecturale, répété dans l'espace de la ville, produit des quartiers d'un schéma innovant et hybride, le lilong, adapté aux exigences de la vie chinoise. Ce code appliqué comme loi dès le VIIe siècle apr. En fonction des conditions de température, du vent... Les espaces de circulation sont au niveau du sol, mais des banquettes surélevées, en particulier dans l'iwan (une pièce centrale sans fonction déterminée mais assimilable à un séjour, permettent de bénéficier, sur des tapis brodés, d'un certain confort, dans cette pièce ombragée et ventilée. Chamanisme, taoisme et géomancie. publ. Dans cette zone, chaude l'été et tempérée l'hiver, la localisation et donc l'ensoleillement sont essentiels. Les maisons traditionnelles avec cour furent fortement influencées par le code de conduite hiérarchique du confucianisme qui marquait une stricte distinction entre l’intérieur et l’extérieur, le supérieur et l’inférieur, l’homme et la femme.